Sauvé de justesse fin 2023, le financement des temps d’activités périscolaires pourrait disparaître définitivement, une dizaine d’années après sa création, avec le nouveau resserrement budgétaire annoncé par le gouvernement en novembre 2024.
« Avec cette baisse de 13 000 €, les élus peuvent se demander si on continue ou pas »
Mardi 19 novembre, Jean-François Renoux fera partie des maires qui manifesteront à Paris contre ces mesures, à l’appel de l’Association des Maires. Sa commune d’Azay-le-Brûlé fait partie de celles qui ont conservé la semaine de quatre jours et demi (environ 10 %) et bénéficie d’aides de l’État à l’emploi d’animateurs. Trois animateurs ici, « qui font un très bon travail auprès des élèves de maternelle et de primaire pour leur proposer des activités en début et en fin d’après-midi. »
A ce titre, Azay-le-Brûlé a reçu cette année environ 13 000 € de l’État. C’est loin de couvrir la dépense. Aussi loin des premières années. « Au départ, l’indemnisation était de 100 %. Petit à petit, il a fallu se débrouiller. »
Jusqu’à présent, l’effort a été accepté par la municipalité. « La question du retour à quatre jours a été posée il y a deux ans, on a fait une enquête auprès des parents. » Le statu quo avait gagné. Le maire se dit plutôt favorable, personnellement, à la semaine de quatre jours et demi. « Mais avec cette réduction de 13 000 €, les élus peuvent remettre la question sur la table. »