Dans les Alpes, « les agriculteurs n’ont jamais été aussi contrôlés et surveillés »

Dans les Alpes, « les agriculteurs n’ont jamais été aussi contrôlés et surveillés »
Dans les Alpes, « les agriculteurs n’ont jamais été aussi contrôlés et surveillés »

Frédéric Esmiol vit ses dernières semaines à la tête de la Chambre d’agriculture des Alpes-de-Haute-Provence. Seize ans après avoir été élu président, celui qui fut vice-président pendant treize ans s’apprête à quitter l’organisme public qui représente le monde agricole dans le département. “Je prendrai du recul mais je ne disparaîtrai pas du paysage», rassure le maraîcher de 58 ans, à la tête du Jardin de Font Reynière à Mane.

A quelques jours de la dernière séance du mandat qui se tiendra le vendredi 22 novembre 2024 à l’Hôtel du Département, le Président Esmiol livre, pour Provenceson ressenti sur les élections professionnelles de janvier 2025 qui permettront de connaître le nom de son successeur et fait le point sur son action au sein du corps consulaire.

Pourquoi avez-vous décidé de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête de la Chambre d’agriculture ?

C’est une décision réfléchie. Je ne voulais pas trop faire ce mandat et j’ai senti qu’il était temps de partir. Après, on rentre dans une routine et ce n’est pas bien. Aujourd’hui, nous avons besoin de l’émergence de nouvelles personnalités. Je pense avoir rempli ma mission même si tout n’était certainement pas parfait. La Chambre d’Agriculture est sur la bonne voie, elle tient le coup.

Quel bilan faites-vous de vos actions ?

C’était avant tout l’équipe. Nous avons su rassembler des hommes et des femmes pour défendre l’agriculture départementale pendant près de trente ans. Nous avons eu plaisir à nous retrouver, à travailler ensemble. Les collaborateurs de la Chambre sont à l’écoute des agriculteurs. Depuis le début, je suis sur le terrain et j’aime rencontrer les agriculteurs.

 
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