La colère agricole est ravivée. Ce lundi 18 novembre, des agriculteurs mèneront un feu de colère à Dijon, à proximité de la piscine olympique de Dijon métropole.
Une première action d’envergure dans une mobilisation qui a débuté dimanche soir dans tout le département. En effet, les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA 21 ont réalisé de nombreuses opérations pour recouvrir les panneaux d’entrée des communes dans la soirée du 17 novembre.
L’accord avec le Mercosur dénoncé
Vitteaux, Arnay-le-Duc, Fénay, Laignes, Châtillon-sur-Seine, Lamargelle, Is-sur-Tille… De nombreuses communes du département ont vu fleurir des étendards dans le paysage. Entre Gevrey-Chambertin et Beaune, près de 70 communes sont concernées selon les Jeunes Agriculteurs de la Côte. Avec un objectif prioritaire : la probable signature prochaine, par l’Union européenne, de l’accord de libre-échange avec le Mercosur.
Certaines communes ont ainsi été rebaptisées Rio, Brasilia ou Buenos Aires, en référence aux principales villes sud-américaines des pays du Mercosur (Argentine, Brésil, Uruguay et Paraguay). Ailleurs, les craintes des agriculteurs s’expriment : « Est-ce qu’on a encore envie de manger français ? » ; « Pas de pays sans agriculteurs, stop au libre-échange » ; « Hormones, OGM… Merci à l’UE » ; « Quel avenir pour notre métier ? » ou encore « Soja, steak, OGM… Bon appétit ».
Des actions depuis plusieurs semaines
Après le coup d’Etat de janvier 2024, les agriculteurs entendent encore se faire entendre pendant plusieurs semaines lors de cet acte 2. Lors du feu de la colère de ce lundi soir, les participants sont invités à “discuter en concertation des prochaines actions syndicales”.
Et déjà, des « actions de simplification contre la suradministration et les excès de normes » ont été annoncées pour fin novembre. Avant les « actions sur les prix », début décembre.