Intervilles dans les arènes de Mons sous la capitainerie de Charles Dayot, actuel maire de la ville.
Crédits : Mairie de Mont-de-Marsan
Pour l’été 2025, France Télévisions a annoncé le retour d’une émission emblématique « Intervilles ». Ce dernier avait quitté le petit écran il y a une quinzaine d’années. La nouvelle production, dirigée par l’animateur bien connu Nagui, prévoyait quatre soirées qui devaient faire revivre “les souvenirs d’une époque révolue où les jeux en prime time incarnaient la bonté et la convivialité estivale”. Pourtant, le célèbre Nagui, figure bien connue du public, est un défenseur très engagé des droits des animaux (c’est son point de vue personnel que l’on respecte !), qui ne manque aucune occasion pour dénigrer et proscrire les animaux. les jeux taurins et surtout les corridas (que nous aimons, c’est aussi notre point de vue personnel et respectable !) On regrette que le très célèbre Nagui confonde la tauromachie avec la course landaise et plus pour cause avec les jeux d’Intervilles et leurs incontournables très conviviaux des vaches qui, il faut le noter, s’amusent autant que les participants. Mais comment blâmer les Parisiens ? C’est donc lui qui devrait prendre les rênes de la nouvelle émission et a annoncé qu’elle se déroulerait sans la présence des célèbres vaches qui, au fil des années, sont devenues les reines du programme télévisé. Cette décision est une trahison des racines mêmes du programme « Intervilles » qui dénature sa singularité. Déjà, plusieurs villes, dont certaines ont remporté les éditions qui ont marqué nos mémoires, ont refusé de participer à « Intervilles sans vachettes ». Ainsi, Mont-de-Marsan, Dax, Bayonne ont déjà dit « NON ». Par ailleurs, un Landais, Sébastien Cazaubon, a lancé une pétition « NON au retour d’Intervilles sans vaches », qui, quelques heures après son lancement, dépassait les 2 500 signatures. Cette mobilisation prouve bien qu’un programme de divertissement comme « Intervilles » doit rester fidèle à ce qui fait son essence.
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LBC