« Emmanuel Macron « veut réduire les droits du législatif vis-à-vis de l’exécutif, et faire la loi lui-même avec le recours aux ordonnances, au 49-3… (…). Autant dissoudre le Parlement. » Propos quasi-visionnaire tenus par Séverine Véziès en mars 2018 ( L’Est républicain , 29 mars 2018). Il y a six ans, le militant de la France Insoumise dénonçait la volonté du chef de l’Etat de limiter le droit d’amendement. Et, plus généralement selon elle, l’essoufflement des institutions de la Ve République.
« Changer la vie des gens »
Représentante du Nouveau Front populaire pour les prochaines élections législatives, Bisontine, originaire de Montbéliard, n’a pas varié dans son opposition à la politique d’Emmanuel Macron. A 50 ans, Séverine Véziès brigue pour la deuxième fois un siège au Palais Bourbon. La première, c’était en 2022, déjà dans la première circonscription du Doubs.
Avec son adjoint, Franck Laidié, maire de Pugey, elle a tenu son premier meeting de campagne lundi soir, à l’Espace Rose de Montrapon, à Besançon.
Séverine Véziès affirme que ces élections législatives anticipées sont l’occasion de « changer la vie des gens cet été. » Et de décliner le programme de son camp pour battre « Macron et l’extrême droite » : salaire minimum à 1 600 euros, blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’énergie, abrogation de la dernière réforme des retraites et de la sécurité sociale. dernière immigration immigration, indexation des retraites à l’inflation.
Soutenue par Jean-Luc Mélenchon, Séverine Véziès s’est déjà présentée aux élections municipales à Besançon en 2014 et 2020.
Ancien élu local de la Cimade, association d’accompagnement des migrants, le professeur de droit et de gestion à l’université de Franche-Comté est membre de la coordination nationale La France insoumise.
