C’est à la suite du retrait d’Eric Alauzet, jeudi 13 juin, que Benoît Vuillemin a été désigné pour ces élections législatives anticipées pour porter les couleurs de la majorité présidentielle sous la bannière Ensemble pour la République. Le chef d’entreprise, âgé de 50 ans et père de deux filles, est maire de Saône depuis 2020 et vice-président du Grand Besançon Métropole. En 2012, il s’était déjà présenté aux élections législatives, sans étiquette et avait recueilli 1,98 % des voix au premier tour. Benoît Vuillemin est l’un des premiers membres d’En Marche, aujourd’hui Renaissance, qu’il a rejoint en 2016. Petit-fils de résistant, fils d’un ancien maire de Saône, il a débuté en politique dans les années 1990 aux côtés de Michel Jacquemin, député UDF élu en la deuxième circonscription du Doubs.
« Je ne peux pas me résoudre à voir ma circonscription poussée à l’extrême »
« Après lui, il y a eu Paulette Guinchard, Jacques Grosperrin, Eric Alauzet : juste des gens qui ont tenu bon. Ces députés ont aidé nos communautés. Nos écoles. Je ne peux pas me résoudre à voir ma circonscription livrée aux extrêmes», affirme le candidat qui capitalise sur son ancrage local pour convaincre. ” Je suis né ici. Je travaille ici. Si j’y vais, c’est uniquement pour les habitants et pour défendre les maires”, assure-t-il, en comparaison avec Dominique Voynet, “élu à Montreuil et dans le Jura”, et qui défend selon lui avant tout “un parti”. et non la population locale. Tout comme le RN. « Nous voulons des gens ouverts du cercle, qui se battent pour les habitants, pas des gens qui défendent Bardella ! », affirme le candidat, qui, s’il était élu, devrait lâcher les rênes de la mairie de Saône. « Mon mandat se termine et tous les projets sont lancés. Je n’abandonne pas ma communauté. Je reste Saônois», dit-il.
