Un homme de 50 ans a été grièvement blessé après plusieurs morsures de chien sur la commune de La Force, dans le Bergeracois en Dordogne. L’accident s’est produit vers 18 heures, le vendredi 15 novembre. Il ne s’agissait pas de son animal de compagnie. Deux chiens ont attaqué le joggeur. Il a été mordu aux jambes, aux bras et au visage. Il a été transporté à l’hôpital de Bergerac dans un état grave.
«Ça aurait pu être encore pire»
La victime revenait d’une course et se trouvait à seulement quelques centaines de mètres de chez lui lorsque deux des trois chiens l’ont mordu. Au total, il y avait trois chiens errant dans cette rue calme d’un quartier résidentiel. L’un des voisins venait de le signaler à la police, quelques minutes avant l’agression. Lorsqu’un des adjoints arrive sur les lieux, il ne peut qu’en constater les conséquences. “Cet homme criait, il était à terre, on voyait qu’il souffrait”confie Didier Allard, l’adjoint qui s’est rendu sur place.
“C’était un homme en bonne santé, qui était probablement capable de se défendre un peu, mais si c’était tombé sur une personne âgée ou un enfant, cela aurait pu être encore plus grave”lâche l’élu. Immédiatement, le propriétaire des chiens est également arrivé sur place et il s’est rendu au chevet de la victime, alors qu’il était visiblement bouleversé.
L’American Bully, une race non classée comme dangereuse
Il y a quelques mois, il y avait déjà eu un incident avec une femme qui avait été attaquée par ces chiens, sans connaître la gravité de ces blessures. Cependant, elle n’avait pas je ne voulais pas porter plainte au moment des faits. Ce samedi matin, la victime a été opérée à l’hôpital, notamment pour une grave morsure très proche du tendon d’Achille.
Les gendarmes se déplaçaient vendredi soir pour tenter de récolter les premiers indices, afin de retrouver le propriétaire de ces animaux. Ces chiens ne sont pas pas catégorisés, c’est-à-dire qu’ils ne sont pas considérés comme dangereux. Ils étaient à jour de leurs vaccins. Ce samedi en fin de journée, ils sont toujours chez leur propriétaire, et ce dernier n’a pas encore été entendu par la police.
