Ralf Rangnick, sélectionneur de l’Autriche, a regretté l’arbitrage de l’Espagnol Jesus Gil Manzano, qu’il a jugé trop dur, lundi lors de la défaite contre la France (1-0) à l’Euro 2024.
Joueur sympa mais un peu énervé aussi. Ralf Rangnick, sélectionneur de l’Autriche, s’est félicité lundi de la victoire de l’équipe de France (1-0) contre son équipe pour son entrée à l’Euro. Mais il a aussi regretté l’arbitrage trop dur, selon lui, de l’Espagnol Jesus Gil Manzano. Ce dernier a sanctionné le jeu physique et parfois brutal des Autrichiens avec cinq avertissements, dont trois pour les défenseurs Phillipp Mwene, Maximilian Wöber et Kevin Danso (Christoph Baumgartner et Konrad Laimer ont également reçu un jaune). Les Français ont conclu la rencontre avec deux cartons jaunes (Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé).
L’Autriche a poussé la France à réaliser “une performance exceptionnelle” selon Rangnick
“Le match n’a pas permis ça”, a notamment regretté l’ancien entraîneur de Leipzig et de Manchester United.
“Même si nous étions l’équipe locale sur le papier, ce n’était certainement pas un arbitre local.”
Rangnick a immédiatement précisé qu’il ne voulait pas blâmer l’arbitre après cette rencontre. Il tourne son attention vers le prochain match décisif contre la Pologne. « L’accent est mis sur l’avancée. Nous nous préparons pour vendredi et ferons tout notre possible pour gagner le match », a-t-il ajouté.
L’Allemand a également salué la performance de son équipe qui a poussé les Bleus à produire une copie quasi parfaite, selon lui. “Cela a bien fonctionné – juste contre l’un des meilleurs adversaires actuellement de la planète”, a-t-il analysé. “Ce n’était pas une performance moyenne de la part des Français, mais une performance exceptionnelle même selon leurs standards.”
Didier Deschamps a également déclaré avoir entendu le coup de sifflet final avec soulagement. «Cela montre à lui seul à quel point ce fut un exploit énergique», note-t-il. « Ils ont été mis au défi jusqu’au bout. Globalement, ce sont les Français qui ont eu le plus grand nombre de très bonnes occasions. C’est pourquoi la victoire n’est pas totalement imméritée.»
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