les Dacquois maîtres des Landes, jusqu’à Bayonne

les Dacquois maîtres des Landes, jusqu’à Bayonne
les Dacquois maîtres des Landes, jusqu’à Bayonne

M.Même à Bayonne, Dax reste maître des Landes. Dans un derby à sens unique, le club de la sous-préfecture a signé sa troisième victoire en autant de matches (depuis son retour en Pro D2) face à son meilleur ennemi. Dans les rangs rouge et blanc, la crainte de l’appréhension de l’événement délocalisé chez Jean-Dauger, exprimée à J-1, semblait toute dissipée. Les Montois, pris stratégiquement, n’ont jamais semblé capables de renverser les Dacquois, enfin comme chez eux. Jamais dans l’histoire de la Pro D2 Dax n’avait battu son voisin avec un tel écart.

L’US Dax a progressivement pris le contrôle du match après un début effrayant (restart dans l’en-but, en avant). « Une action que j’ai beaucoup appréciée car elle donnait le tempo », juge a posteriori le manager Jeff Dubois. Ses joueurs ont ensuite profité d’une erreur de l’alignement montois, sur une touche dans les cinq mètres jaunes et noirs (sauteur lobé par le lancer) pour marquer leur territoire (10-3, 20e). “Nous sommes chez nous”, a scandé le public dacques au lendemain du deuxième essai de la saison de l’indispensable deuxième ligne Jean-Baptiste Singer, inscrit en force et après quelques séquences ciselées.

Adaptabilité

C’est aussi le résultat de l’entêtement stratégique des locaux du week-end et notamment de leur ouvreur Romuald Séguy, qui a pris les Montois à leur jeu dans l’occupation, et dans leur dos. “Nous ne voulions pas nous lancer dans un jeu de redémarrages constants, nous voulions aussi aller vers eux, montrer notre qualité dans ce secteur du jeu. On a prouvé qu’on savait s’adapter», salue l’ailier Théo Gatelier.

Pris dans cette guerre de territoire, le Stade Montois a également été battu dans le jeu au sol, dans lequel l’USD peut définitivement se targuer d’être un expert (6,4 ballons grattés par match, meilleur total du championnat). Alors que l’ailier fidjien Jope Naseara, servi sur un plateau par son centre Noah Nene, venait de détacher les Dacquois au score (17-3, 27e), la menace jaune et noire, de plus en plus lourde, a été plus que repoussée par un scratch salvateur du capitaine Jean-Baptiste Barrère.

Les erreurs consécutives des Montois (coup direct de Darquier, penalty joué trop vite par Wakaya) ont été les symboles de l’inefficacité de la journée. Celui-ci n’a certainement pas bénéficié du carton rouge, adressé à Fortuin fraîchement entré au retour des vestiaires (tacle haut, 53e).e). «Je ne sais pas s’il nous aide», a déclaré Jeff Dubois. Elle a en tout cas et paradoxalement gonflé les Stadistes, auteurs d’un essai quelques minutes plus tard (Iashagashvili, 58e). C’était avant que Noah Nene, déjà impliqué dans l’essai de Jope Naseara, n’apparaisse à l’écran.

Le survol de Nene

Lors de sa course de plus de cinquante mètres, le jeune trois-quarts centre (20 ans) prêté par le Stade Français, a battu sept défenseurs, usant du pas d’oie et de la raquette au grand étonnement de Jean-Dauger Landais. « Les propos de Laurent Labit (l’entraîneur du Stade Français venu l’encadrer cette semaine, NDLR) avaient du sens et je pense avoir relevé le défi. » Ce troisième essai dacquois, inscrit à sept minutes de la fin, a eu le don de raviver la flamme du bonus offensif, ce que les Dacquois n’auraient jamais cru possible, avant le coup d’envoi.

L’arrière Théo Duprat, entré en fin de match, s’est chargé de valider les cinq points de cette soirée réussie et à distance. Cela a permis aux Dacquois de souffler au classement (8e26 points). Jeff Dubois jubile : “C’est un grand ouf de soulagement.”

 
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