Jean-Claude Nouard, coprésident de SOS Forêt Dordogne, met en garde contre les pratiques de coupes rases non réglementées en Dordogne, accentuant la conversion aux monocultures résineuses et augmentant les risques d’incendie. L’association réclame une réglementation.
Jean-Claude Nouard, co-président de SOS Forêt d’Ordogne, critique l’absence de réglementation contre les coupes à blanc, pratiques selon lesquelles des parcelles forestières entières sont abattues pour des monocultures de conifères. Il réclame des règles plus strictes, notamment pour les parcelles de moins de quatre hectares. Les monocultures résineuses augmentent le risque d’incendie en Dordogne, déjà classé troisième département français en termes de risque d’incendie.
Coupe à blanc en Dordogne
Cela accentue non seulement la déforestation, mais aussi les risques d’incendie, d’autant plus inquiétants dans un département déjà très boisé et sujet aux incendies. L’association réclame une réglementation de l’hectare pour mieux protéger les forêts.
Monocultures résineuses et risque d’incendie
Jean-Claude Nouard souligne que le choix des espèces replantées après coupe à blanc, principalement des conifères, contribue à augmenter les risques d’incendie. Ces arbres, en asséchant les sols, rendent la forêt plus vulnérable. Il critique la conversion massive aux résineux au détriment des feuillus, transformant les paysages et augmentant le risque d’incendie dans les zones où les habitations sont proches des forêts.
