Jean Terlier, député sortant, tentera de conserver son siège dans la 3e circonscription

Jean Terlier, député sortant, tentera de conserver son siège dans la 3e circonscription
Jean Terlier, député sortant, tentera de conserver son siège dans la 3e circonscription

l’essentiel
Jean Terlier, député sortant et candidat de la 3e circonscription du Tarn, veut incarner une troisième voie entre le Nouveau Front populaire et le Rassemblement national.

Le député sortant, aux côtés de son adjointe Géraldine Rouanet Astruc, 47 ans, 1ère adjointe à Puylaurens et conseillère départementale, affiche toute sa détermination. Sa stratégie, aussi : « rassembler, de la gauche républicaine à la droite républicaine ».

En ce sens, il salue le soutien d’un membre « historique » de la gauche tarnaise, en la personne du vice-président du conseil départemental et maire de longue date de Saint-Amans-Soult, Daniel Vialèlle : « il me donne son soutien que j’accepte avec plaisir ! assure le député, qui explique qu’au même moment, Michèle Tabarot, qui préside la commission d’investiture des Républicains, a accepté de ne pas lui présenter de candidat LR. Il estime ainsi “représenter la droite républicaine, celle qui refuse l’alliance avec le RN !”

Jean Terlier, élu dans cette 3e circonscription pour 7 ans, défend son bilan et notamment son combat pour l’autoroute A69. Il « assume » également d’appartenir à une majorité présidentielle très malmenée ces dernières semaines. « J’entends la colère de certains de nos concitoyens. Je le dis clairement, je n’étais pas favorable à cette dissolution. Mais j’ai un bilan à défendre et tout le monde sait qui je suis. Je ne me suis pas refusé un plat de lentilles.

« Les électeurs ne seront pas dupes ! »

Dans le viseur, l’un de ses adversaires, Guilhem Carayon, une « girouette » : « on ne peut pas avoir été le porte-parole de Valérie Pécresse en 2022 et avoir défendu la retraite à 65 ans pour défendre la retraite à 62 ans aujourd’hui ! On ne peut pas faire une campagne européenne pour les Républicains et rejoindre le lendemain un parti anti-européen comme le RN ! Les électeurs ne seront pas dupes, il ne faut pas les prendre pour des imbéciles » assure Jean Terlier.

Entre une gauche qu’il juge « démagogique » et un RN qu’il juge « incohérent », le député sortant tentera de placer la question de l’A69 au centre de cette campagne éclair.

 
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