Depuis six semaines, le paiement des indemnités journalières (arrêts de travail) par la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) connaît des échecs majeurs en Loire-Atlantique et en Vendée, deux départements pilotes où se met en place un nouveau logiciel, un automate de paiement censé ensuite être mis en place. déployé dans toute la France.
« Aujourd’hui en Loire-Atlantique, la situation ne s’améliore pas ; Son état empire.” selon Pascal Cayeux, délégué CGT, malgré les différents correctifs apportés au logiciel Arpège. Le syndicat annonce une nouvelle manifestation, ce lundi 18 novembre à 11 heures
Pour faire face au plus urgent, « au mieux, nous payons des cautions mais sans être sûrs que le montant exact soit versé », souligne Pascal Cayeux. Des solutions financières seront à venir. Bref, il y aura des surprises, bonnes ou mauvaises, pour les assurés sociaux. Pour le syndicaliste, cet automate «C’est un véritable fiasco. Cela a plongé des milliers d’assurés dans une détresse insupportable.
L’écriture deOuest de la France reçu de nouveaux témoignages. D’une femme victime d’un accident du travail qui n’a toujours pas été indemnisée. Ou encore, celle d’un agent de restauration scolaire, en arrêt de travail depuis près d’un mois et qui se retrouve sans indemnité ni salaire.
« Comment ces gens parviennent-ils à manger, à payer leurs factures, tout simplement à survivre ? Les banquiers font la sourde oreille, cela ne les regarde pas et les frais et les interdictions s’accumulent.» » s’indigne un activiste.
La CGT « dénonce l’entêtement de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie à maintenir cet outil dévastateur qui sème la misère parmi les assurés en arrêt maladie et provoque des souffrances au travail pour les salariés de la CPAM 44. »
Et pour appeler “aux assurés de se joindre aux rassemblements organisés lundi 18 novembre, à 11 heures, sur les sites de Nantes (Beaulieu) et de Saint-Nazaire.”