Construction continue d’un Maroc souverain et social

Construction continue d’un Maroc souverain et social
Construction continue d’un Maroc souverain et social
Le 6 novembre 1955, le ministre français des Affaires étrangères, Antoine Pinay, et Sidi Mohammed Ben Youssef signent les accords de Celle-SaintCloud, prévoyant le retour sur le trône du sultan Mohammed V et l’indépendance du Maroc. Douze jours plus tard, feu SM Mohammed V proclamait la libération du Maroc du joug du colonialisme. L’indépendance ne fut certes officiellement déclarée que le 2 mars 1956, mais le Royaume respirait déjà un air de liberté, la tête tournée vers l’avenir, celui de la construction de l’État-nation. “Nous sommes ravis de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du protectorat et l’avènement d’une ère de liberté et d’indépendance.” C’est en ces termes que feu SM Mohammed V a annoncé la fin de la période coloniale et le recouvrement par le Maroc de son indépendance et de sa souveraineté, ainsi que le lancement de la marche du développement dans tous les secteurs. Le Sultan a ajouté : « A l’issue des négociations, le régime de protectorat prendra fin et le Maroc connaîtra une nouvelle ère, où il examinera sa souveraineté dans le cadre des nouveaux accords et dans un esprit de compréhension et de coopération fructueuse avec les Français. personnes. « .

A partir de cette date, feu SM Mohammed V a dévoilé dans le discours du Trône les éléments d’une réforme constitutionnelle fondée sur l’instauration d’un Etat de droit, soulignant que l’objectif est la constitution d’un gouvernement marocain responsable et responsable. expression représentative et authentique de la volonté du peuple. Feu SM Mohammed V a ensuite exposé des lignes directrices directes, appelant à la démocratisation et au multipartisme. Immédiatement, le Maroc s’est engagé dans un laborieux processus de modernisation administrative, dans lequel les paramètres de décentralisation, de déconcentration et de régionalisation ont occupé une place majeure. Conscientes de la gravité de l’héritage laissé par le protectorat, les autorités marocaines ont dû rompre avec le passé pour poser les bases d’une nouvelle organisation administrative locale. Ce choix volontariste et déterminé de feu SM Mohammed V a permis au Maroc d’inaugurer dès 1959 une pratique moderne de gestion locale, avec la création de 800 collectivités locales de base, la mise en place d’un système électif et pluraliste pour la désignation des conseils municipaux et l’adoption du suffrage universel direct.

À la découverte du Grand Maroc

Le territoire a occupé très tôt une place prépondérante dans la conscience collective des Marocains, comme en témoigne la théorie du Grand Maroc présentée et défendue quelques années avant l’indépendance par le leader istiqlalien Allal El Fassi. En juillet 1956, ce dernier rend publique dans le journal de l’Istiqlal, Al Alam, une carte qui devient peu à peu une référence dans l’imaginaire territorial marocain. Selon ce document, le Grand Maroc devait couvrir l’ensemble du territoire administré par les Français et les Espagnols, mais aussi toute la partie occidentale du désert algérien, le nord du Mali ainsi que l’intégralité de la Mauritanie. Cet espace a été défini par les nationalistes marocains comme les limites historiques du Maroc. Témoigne également de ces revendications territoriales une lettre que feu SM Mohammed V adressa au président espagnol Franco en 1960. Il annonçait sa volonté de faire table rase de la division territoriale coloniale : « Nos deux peuples doivent résoudre leurs différends dans l’intérêt de leurs générations futures […] en basant leurs échanges sur les fondements de l’égalité et du respect mutuel, en écartant toutes les idées qui ne sont plus en accord avec notre époque, et en renonçant à tous les privilèges et droits accordés en vertu d’accords archaïques dont la consultation avait eu lieu dans des circonstances exceptionnelles. Il apparaît clairement que le Maroc indépendant n’entendait pas céder une grande partie du Grand Maroc : la région de Tarfaya fut récupérée en 1958 ; la frontière avec l’Algérie a été contestée en 1963, ce qui a donné lieu à un conflit armé connu sous le nom de « Guerre des Sables » ; l’enclave de Sidi Ifni a été récupérée en 1969 suite à des négociations avec l’Espagne ; La Mauritanie n’a été reconnue par le Maroc qu’en 1970 (soit dix ans après son indépendance) ; et enfin, le Sahara a été rattaché au Maroc en 1975 suite à la Marche verte et aux accords de Madrid qui en ont découlé. Quelques mois après ces accords et plus de vingt-cinq ans après la lettre que feu SM Mohammed V avait adressée à Franco, feu SM Hassan II affirmait encore : « Je suis heureux que le bon droit ait enfin et pacifiquement prévalu en matière de notre Sahara. J’ai bon espoir qu’un jour nous reconnaîtrons que Sebta, Mellilia et les îles du Rif sont des territoires marocains.

Vers un Maroc social

Dresser un bilan exhaustif et objectif de ces 69 années d’indépendance nécessite des études et des analyses approfondies, car l’accession à l’indépendance signifiait l’engagement d’un combat difficile, et à tous les niveaux. C’est le Grand Jihad. Un combat qui a souvent été couronné de succès, mais qui a aussi enregistré des échecs. En tout cas, le Maroc d’aujourd’hui n’a rien à voir avec celui de 1955. De l’étape de libération initiée par feu SM Mohammed V en parfaite symbiose avec le peuple, le Maroc a connu celle de la construction sous le règne de feu SM Hassan. II. Aujourd’hui, un nouveau Maroc est en train d’être construit par SM le Roi Mohammed VI. Un Maroc de justice sociale et de développement économique. Un Maroc qui se hisse au rang des grandes puissances internationales. Un Maroc d’investissements et de grands événements internationaux. C’est ainsi que SM le Roi Mohammed VI préserve l’héritage de Ses ancêtres.

 
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