«J’ai vu du sang partout»… Pourquoi l’arbitre du match Nika Amashukeli a été poignardé après un match

«J’ai vu du sang partout»… Pourquoi l’arbitre du match Nika Amashukeli a été poignardé après un match
«J’ai vu du sang partout»… Pourquoi l’arbitre du match Nika Amashukeli a été poignardé après un match

l’essentiel
Nika Amashukeli sera au coup de sifflet pour – Nouvelle-Zélande ce samedi 16 novembre au Stade de France (21h10). Un match de gala pour l’arbitre qui, il y a quelques années, a subi une grave agression.

Il fait partie des jeunes qui montent sur la scène de l’arbitrage international. A seulement 30 ans, la Géorgienne Nika Amashukeli sera aux commandes du choc entre la France et la Nouvelle-Zélande ce samedi 16 novembre au Stade de France (21h10).

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Trois-quarts centre dans sa jeunesse jusqu’à 20 ans, celui qui est né à Tbilissi s’est ensuite reconverti vers l’arbitrage après une grave blessure au genou. Et de rapidement, dès lors, gravir toutes les échelles jusqu’au sommet. A son actif, le Géorgien compte déjà une Coupe du monde à son actif, celle de 2023, et est le seul arbitre n’appartenant pas aux six grandes équipes européennes à officier au Tournoi des VI Nations. Il était même sur le coup de sifflet du derby Top 14 Stade Toulousain – Castres en mars dernier.

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“Il pensait que j’avais dit deux minutes.”

Bref, un service impeccable pour celui qui a connu une grave agression dans son pays, à la suite d’un match local de première division, alors qu’il n’avait que 22 ans. « Il n’y avait pas de timing officiel, explique-t-il, en 2023, à nos confrères de Télégraphe. Les arbitres étaient chargés de contrôler le temps. J’ai dit aux capitaines qu’il restait quatre minutes. Mais celui de Batoumi m’a mal compris. Il pensait que j’avais dit deux minutes. Son équipe, menée de trois points, a dégagé le ballon au bout de deux minutes mais je n’ai pas sifflé la fin et les adversaires ont arraché le match nul grâce à un penalty (22-22).

C’est peu dire que la fin de match, et les quelques minutes qui ont suivi, ont été particulièrement houleuses. « Les fans se sont impliqués. En Géorgie, toute autorité est considérée avec beaucoup de méfiance. Il y a eu beaucoup d’insultes, une bagarre, quelqu’un avait un couteau et j’ai senti quelque chose sur ma jambe. Quand j’ai regardé, j’ai vu du sang partout.

Malgré la blessure et le traumatisme, Nika Amashukeli a décidé de poursuivre sa carrière. Et cette persévérance lui a donné raison, lui qui fait désormais partie des meilleurs au monde.

 
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