Avec l’annonce de la dissolution, les Français sont appelés à retourner aux urnes les 30 juin et 7 juillet.
Mais malgré ces législatives « surprises », les électeurs envisagent de participer au vote.
En une semaine, plus de 400 000 procurations ont été établies par le ministère de l’Intérieur, selon les chiffres de ses services.
Malgré le début des vacances, les Français envisagent d’aller voter. Alors que l’annonce d’élections législatives anticipées, les 30 juin et 7 juillet, a surpris tout le monde, les électeurs semblent s’organiser pour que leurs bulletins soient pris en compte malgré tout. Pour preuve, le nombre de demandes de procuration enregistrées depuis le 10 juin, au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale.
6,5 fois plus de proxys par rapport à 2022
Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, au 16 juin, soit deux semaines avant le premier tour des élections, 409 226 procurations avaient été validées. « Par rapport aux élections législatives de 2022, entre J-20 et J-14 avant le 1er tour, il y a 6,5 fois plus de procurations », précise les services du ministère. Précision importante, la date du scrutin de 2022 était connue à l’avance, contrairement à ces législatives anticipées.
La semaine dernière déjà, le ministère de l’Intérieur constatait déjà un fort engouement autour de ces élections et demandes de procurations puisque sur les deux jours suivant l’annonce de la dissolution, 63 143 demandes avaient été validées, contre 26 533 lors des élections législatives de 2022. , en même temps. Ces chiffres s’expliquent également par le calendrier fixé pour ce scrutin. Les deux tours tombent au début de la période estivale, lorsque les Français commencent à partir en vacances.
