pourquoi la Belgique s’est-elle abstenue ? – .

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Le Conseil (Etats membres) de l’Union européenne a définitivement adopté, lundi à Luxembourg, le projet de règlement européen sur la restauration des écosystèmes dégradés.

Ce vote a été soutenu par 20 États membres représentant 66,07 % de la population de l’UE, soit une majorité qualifiée. Seuls six pays ont voté contre (Italie, Hongrie, Pays-Bas, Pologne, Finlande, Suède). La Belgique s’est abstenue, n’ayant pas reçu le feu vert de la Flandre.

L’adoption, qui résulte d’une volte-face de l’Autriche ce week-end, met fin à deux années d’âpres controverses politiques au sein de l’Union européenne. Projet phare du Green Deal européen dans son volet biodiversité, cette législation fixe aux États membres l’objectif de restaurer au moins 20 % des écosystèmes dégradés (terres et mers) dans l’UE d’ici 2030 et tous les écosystèmes ayant besoin d’être restaurés d’ici 2050.

Elle a été prise pour cible par le Parti populaire européen (PPE, conservateurs) sous la pression agricole, ainsi que par des dirigeants qui, comme le Premier ministre belge Alexander De Croo, ont appelé à un «casser» dans les lois européennes sur le climat.

Le règlement va désormais être publié au Journal officiel de l’UE, pour une entrée en vigueur 20 jours plus tard.

Il n’y a pas de temps pour faire une pause dans la protection de notre environnement», a réagi le ministre bruxellois Alain Maron (Ecolo), qui présidait la réunion des 27 ministres de l’Environnement. Il a souligné le devoir des dirigeants politiques de répondre à l’urgence de «l’effondrement de la biodiversité en Europe», mais aussi pour respecter les engagements internationaux de la Belgique. “La délégation européenne peut désormais se rendre à la prochaine COP la tête haute», a-t-il ajouté en faisant référence à la Conférence des Nations Unies sur la biodiversité.

Plus de 80 % des habitats européens sont en mauvais état. Les pays de l’UE doivent désormais en restaurer au moins 30 % d’ici 2030, 60 % d’ici 2040 et 90 % d’ici 2050. Cela comprend les forêts, les prairies, les zones humides, les rivières, les lacs et les bancs de coraux, avec une priorité pour les zones Natura 2000. Trois milliards d’arbres supplémentaires devront être plantés et 25 000 km de cours d’eau remis en état libre. La couverture forestière urbaine ne peut pas diminuer. La restauration des tourbières est également essentielle, car elle constitue l’un des moyens les plus rentables de réduire les émissions du secteur agricole.

loi européenne sur la restauration de la nature

 
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