Par
Éditorial Paris
Publié le
16 novembre 2024 à 6h08
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Le tribunal administratif de Paris a confirmé la légalité de l’amende administrative qui avait été infligée par l’Assurance maladie à un opticien du 11e arrondissement de Paris qui n’avait pas exposé suffisamment de montures sans responsabilité dans son commerce « exigu ». « .
Pas de cadres bon marché
Un magasin de lunettes situé rue du Faubourg Saint-Antoine a en effet fait l’objet d’une inspection, le 8 avril 2022, par un agent assermenté de la Caisse primaire d’assurance-santé (CPAM) de Paris qui avait constaté des « anomalies ». .
En effet, depuis l’entrée en vigueur de la réforme « 100 % santé » le 1er janvier 2021, les opticiens ont l’obligation de proposer « des montures respectant les normes européennes, avec un prix inférieur ou égal à 30 euros » et « au moins dix-sept euros ». différents modèles de montures adultes en deux couleurs différentes et six modèles de montures enfants.
Dans cette affaire, la CPAM avait constaté qu’aucune monture de lunettes de classe A – donc sans frais – n’était proposée par l’entreprise, y compris en réserve. Elle lui a donc infligé une sanction financière que les deux dirigeants ont jugée « disproportionnée » par rapport aux faits reprochés ; Ils l’ont donc contesté devant le tribunal administratif de Paris, arguant de « l’impossibilité physique d’exposer tous les cadres » compte tenu de la « petite taille du magasin ».
0,43% du CA
Les juges ont cependant trouvé la procédure parfaitement régulière.
« Si la requérante affirme que 40 cadres pour adultes étaient disponibles en réserve, alors que 35 seulement devaient être exposés, elle ne conteste pas (…) le fait qu’aucun de ces cadres n’était exposé (…) et il ne semble pas (…) … du dossier qu’ils étaient accessibles aux clients”, estime le tribunal dans cet arrêt du 20 septembre 2024 qui vient d’être rendu public. Il en va de même pour les « six cadres pour enfants (…) disponibles en réserve uniquement » : leur nombre était « inférieur à celui des vingt (…) à exposer ».
C’est donc « à juste titre » que le directeur général de la CPAM de Paris a prononcé cette « sanction » : le fonds a également retenu un montant correspondant à « 0,43 % du chiffre d’affaires annuel en France » de la société. Dans ces conditions, s’il s’agit d’un « premier manquement », le constat a été « fait au cours d’une seule journée de contrôle » et « les obligations réglementaires d’exposition n’ont en aucun cas été satisfaites », cette amende de 4 643 euros n’est en aucun cas « disproportionnée ». pour le tribunal administratif de Paris.
« Le fait non prouvé (…) que cette sanction imposerait une charge financière trop importante au requérant et que ce dernier ait, postérieurement à la sanction contestée, respecté ses obligations (…) n’a aucune incidence », rejettent finalement les magistrats parisiens. La sanction a donc été maintenue et le magasin de lunettes du 11e arrondissement devra verser 1 500 euros supplémentaires à la CPAM de Paris pour ses frais de justice. Il a jusqu’au 20 novembre 2024 pour faire appel.
CB-PressPoivre
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