Depuis sa fondation en 1948, la République de Corée n’a cessé de mettre en valeur son patrimoine matériel et immatériel, démontrant que les Coréens ont su accueillir les cultures continentales et maritimes au fil des siècles tout en développant une culture unique n’ayant rien à envier à leurs voisins. Cet héritage a longtemps été associé à une romance nationale, elle-même exacerbée par l’épisode colonial japonais du début du XXe siècle. Aujourd’hui, le patrimoine ne sert plus seulement à construire une identité au niveau national, mais il répond également à une volonté de reconnaissance de la péninsule coréenne sur la scène mondiale. (NB : le patrimoine religieux, et particulièrement catholique, fait partie intégrante de cette construction identitaire). A propos de l’intervenant : Pierre Emmanuel Roux : Maître de conférences à l’Université Paris Cité et membre du Centre EHESS Chine, Corée, Japon. Son travail porte sur l’histoire religieuse et juridique de l’Asie de l’Est entre le XVIIe et le XIXe siècle. Il est notamment l’auteur de La Croix, la Baleine et le Canon : la France face à la Corée au milieu du XIXe siècle (Cerf, 2012. Prix Auguste Pavie)
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