Par
Nicolas Gastal
Publié le
15 novembre 2024 à 11h57
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Depuis plusieurs mois, la FDSEA et la JA de Cantal alerte sur le crise agricole qui « frappe les fermes. Malgré quelques progrès dus à nos actions, les décisions prises restent insuffisantes compte tenu de la gravité de la situation.
Et de pointer le « risque imminent de signature de l’accord Mercosur (L’Argentine, le Brésil, l’Uruguay, le Paraguay, la Bolivie. Le Chili, la Colombie, l’Équateur, la Guyane, le Pérou et le Suriname sont associés) avec leUnion européenne »dans les prochains jours.
Animaux contre voitures
L’accord prévoit notamment une réduction des frais de douane. Cela faciliterait l’importation de boeuf et volaille issus des pays du Mercosur, issus de l’élevage industriel, produits à faible coût et avec des normes environnementales et sanitaires plus laxistes. En échange, les voitures seraient exportées. Certains pays de l’UE y sont favorables, mais pas la France.
Et les deux syndicats de poursuivre : « c’est un affront aux éleveurs, mettant en danger notre souveraineté alimentaire et nos normes de production. Nous exigeons l’arrêt immédiat de toutes négociations tant que les clauses miroir (consistant à imposer des normes identiques pour les produits échangés) ne seront pas intégrées dans cet accord pour garantir des règles justes et respectueuses des normes sociales, environnementales et sanitaires.
Les « feux de la colère »
Ainsi, lundi 18 novembre 2024 « les feux de la colère » brilleront dans toute la France. Dans le Cantal, une mobilisation aura lieu au rond-point de l’Europe Aurillac (Géant) et au rond-point Monsieur Bricolage à Saint-Flour, début de soirée. D’autres actions sont prévues au cours de la nuit précédente.
Ce mardi 12 novembre 2024, la Confédération paysanne a initié un rassemblement devant la concession Renault, à Aurillac.
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