Dordogne. L’art de s’adapter en famille

Dordogne. L’art de s’adapter en famille
Dordogne. L’art de s’adapter en famille

Par

Alexandre Merlingeas

Publié le

15 novembre 2024 à 11h04

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La famille Garel s’installe Peyrignacen dehors de la famille, en 2017. Auparavant, le couple travaillait dans une entreprise de routage en Normandie mais ils souhaitaient changer. Quant à leur fils, Mickaël, 29 ans aujourd’hui, il a acquis dans sa jeunesse le goût de l’agriculture et de l’élevage, auprès d’un cousin de la famille qui élève des saleurs en Auvergne.

En juillet 2016, Pascal Chabaud, chargé de mission transmission à la Chambre d’agriculture, leur propose cette ferme à Peyrignac qui allie l’élevage ovin à la production et la commercialisation d’œufs. Même si cela ne correspondait pas au désir initial de la famille Garel, ils ont accepté. “On n’était pas forcément coincés sur quoi que ce soit”observe Christelle. Elle ajoute : “Nous ne regrettons pas du tout d’avoir changé notre approche”. Les deux cédants s’apprêtaient à prendre leur retraite. Pour assurer la passation de pouvoir, ils ont mis en place un parcours de parrainage.

L’élevage ovin est utilisé pour produire des animaux IGP Agneau du Périgord pour la coopérative La Périgourdine. Ils commercialisent en outre trois millions d’œufs par an. « Cette diversification nous sauve parfois », constate Christelle. “Il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier”rigole Jérôme. Comme le goût pour l’élevage bovin n’a pas disparu au sein de la famille, notamment Mickaël, la famille a créé un petit troupeau de vaches Salers.

Préparez l’avenir

Petit à petit, l’entreprise familiale s’agrandit en accueillant de nouveaux membres. Alexis Garel, un autre fils de 26 ans, est devenu salarié. Lucas, le plus jeune, âgé de 21 ans, est également là puisqu’il a fait son apprentissage BPREA à la ferme. Sarah, la compagne de l’un des fils, travaille dans le commerce des œufs. Il ne faut pas oublier Loïc, le neveu, actuellement en stage. « Ce n’était pas vraiment prévu. Les choses se sont faites petit à petit. »selon Christelle. «C’est beaucoup plus facile de travailler en famille»assure-t-elle. Une seule employée, qui s’occupe des livraisons d’œufs, ne fait pas partie de la famille.

L’avenir se prépare à la ferme de Peyrignac. Les trois partenaires investissent dans des équipements et travaillent à la rénovation des bâtiments. Une nouvelle bergerie photovoltaïque devrait s’autofinancer pour remplacer l’ancienne, devenue vétuste. Un autre bâtiment de stockage photovoltaïque a déjà été installé via Agrisoleil 24.

Dans l’agriculture, ils ont rapidement appris à faire face aux crises et aux aléas. « Il faut toujours se remettre en question et s’adapter »assures Christelle. « Il faut avoir une calculatrice dans la tête et ne pas se tromper »résume Jérôme.

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