La 7e journée de Coupe de France marque l’entrée dans une nouvelle dimension pour Comtal. Si les Causenards n’ont pas tiré au sort une Ligue 2 qui vient d’entrer en lice, c’est l’équipe (très) expérimentée du Puy (N2) qu’ils accueilleront demain. D’autant que le duel n’aura pas lieu sur le terrain synthétique de Sébazac, sur lequel la bande de Guillaume Laneau a éliminé deux N3 lors des deux tours précédents, mais sur la pelouse de La Roque. Un cadre plus spacieux pour affronter une équipe de trois niveaux supérieurs, qui est première de son groupe, qui n’a encaissé que trois buts en 10 journées de championnat, et surtout, qui a atteint les quarts de finale de la coupe la saison dernière. , en éliminant consécutivement deux Ligue 2 : Dunkerque et Laval.
« On connaît certains de leurs points forts, notamment offensivement »
« Il y a un capital de confiance qui a augmenté, c’est une certitude, mais je ne pense pas qu’on se sente très forts : le championnat est très serré et on connaît la difficulté que peuvent connaître certaines équipes de plus haut niveau en Coupe de France. Nous sommes donc à la fois sereins et lucides.analyse Stéphane Dief, qui entraîne Le Puy depuis l’été 2023 et qui a joué dans l’attaque de football de Rodez Aveyron lors de la saison 2000-2001, en CFA. Et le technicien connaît bien l’engouement que procure ce type de rencontre et la différence qu’elle peut faire sur la pelouse. « C’est un autre atout pour eux. Ils bénéficieront évidemment d’un énorme soutien. Evidemment, chaque incursion dans notre moitié de terrain permettra au public de s’emballer. C’est donc à nous de limiter ce genre de situation en étant extrêmement sérieux du début à la fin. »il prévient.
Et si la coupe réserve une part d’inconnu aux équipes qui se découvrent, le staff auvergnat a un peu préparé le terrain. “ On sait qu’il y a beaucoup de joueurs qui sont passés par les rangs du Raf. Qui ont donc eu un parcours intéressant dans les catégories jeunes et qui maîtrisent les aspects tactiques de ce type de rencontre. On connaît aussi certains de leurs atouts, notamment offensivement. “énumère Stéphane Dief. Il continue : “ Et en dehors du terrain, les échos que j’ai entendus, c’est qu’il y aura beaucoup de monde. Je connais un peu le secteur : il y a une culture du football à Rodez. J’y ai vécu un an, et j’y ai même encore quelques amitiés, donc je sais qu’il y aura du monde et une ambiance. » Le décor est planté.