la situation ne reviendra pas à la normale avant des mois

la situation ne reviendra pas à la normale avant des mois
la situation ne reviendra pas à la normale avant des mois

Malgré l’entente conclue jeudi entre le gouvernement et les médecins de famille pour maintenir le Centre d’accès de première ligne (GAP), la situation pourrait prendre plusieurs mois avant de revenir à la normale.

« Il faut toutefois mentionner que la période d’incertitude que nous avons vécue, l’arrêt brutal, a pu amener les médecins à réorienter leur pratique vers d’autres secteurs d’activité », a expliqué le Dr Marc-André Amyot, président de la Fédération des médecins généralistes de Québec.

Selon le médecin, des médecins de l’Ontario sont venus aider le Québec, mais sont repartis lorsque l’entente a été suspendue.

Il affirme toutefois que toutes les mesures sont en place pour une reprise rapide.

« Les plages seront à nouveau disponibles rapidement, mais […] les médecins n’attendent pas chez eux que cet accord soit conclu », a-t-il néanmoins ajouté.

Cet accord devrait cependant permettre un meilleur accès dans le futur et servir de pont en attendant un nouveau modèle durable.

«Tout d’abord, cela nous a permis de clarifier certaines fausses perceptions de la part du gouvernement, notamment selon lesquelles les plages n’étaient pas entièrement utilisées, ce qui est faux puisque 98 % des plages étaient utilisées», a détaillé M. Amyot.

Le président a également insisté sur le fait que la perception du gouvernement selon laquelle les plages étaient utilisées pour de petites affaires était erronée.

« Les médecins de famille ont mis à disposition des plages, et c’est le GAP qui [les] remplis selon les besoins et les priorités de la population », a-t-il poursuivi.

Ce nouveau modèle était pourtant prévu pour le 1er juin, mais a dû être reporté. «Malheureusement, nous n’étions pas prêts, il nous fallait une période de transition pour négocier ce nouveau modèle organisationnel», a ajouté M. Amyot.

Même si M. Amyot admet que sans l’arrêt brutal des mesures, 1,3 million de plages auraient pu être atteintes, il affirme néanmoins que parler de volume n’est pas une bonne façon d’aborder le problème.

“Comment pouvons-nous faire mieux? Comment pouvons-nous mieux utiliser nos médecins de famille et le GAP ? L’entente sur le GAP a été un pas dans cette direction, c’est-à-dire que nous avons réservé la consultation aux médecins de famille uniquement pour ce qui nécessitait l’expertise du médecin de famille », a-t-il déclaré. a précisé, ajoutant qu’il manque toujours 1 500 médecins de famille.

«Il faut être clair avec la population, nous ne pourrons pas offrir des médecins de famille à tous les Québécois», a réitéré le président.

Le 31 mai dernier, l’entente qui visait à permettre à plus de patients d’accéder aux services de première ligne avec la Fédération des médecins généralistes du Québec (FMOQ) prenait fin.

Avec cet accord conclu à l’été 2022, le gouvernement versait 120 $ par patient aux médecins, chaque année, pour la prise en charge des patients orphelins. Ils étaient ensuite suivis par un groupe de médecine familiale (GMF) qui leur était assigné.

 
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