Trois jours après l’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée Nationale, les partis politiques déploient leurs forces et leurs candidatsen vue de élections législatives 30 juin et 7 juillet. Tout se décide en fonction des accords de parti, de l’ancrage local et des députés sortants. Les candidats majoritaires dans les deux circonscriptions de Territoire de Belfort ne sont pas encore officiellement dévoilés, mais plusieurs scénarios se dessinent.
Ian Boucard en pole position
Dans le première circonscription, c’est simple. Il ne devrait pas y avoir de candidat majoritaire. LE député LR sortant, Ian Boucard, fait partie du fameux « arc républicain » défini par le camp présidentiel. Il n’y aura donc pas de candidat Renaissance face à lui, sous la promesse du secrétaire général du parti Stéphane Séjourné. Indépendamment de l’accord entre Les Républicains et le Rassemblement national proposé par Éric Ciotti. Ian Boucard s’est d’ailleurs exprimé très tôt contre cet accord. Sa candidature semble donc compatible avec la stratégie de la majorité.
Bruno Kern pour la deuxième place ?
Dans le deuxième circonscription, c’est plus compliqué. Il y aura soit un candidat à la Renaissance, soit un Modem, nous dit-on en interne. Les parties doivent s’entendre au niveau national. Si la circonscription revient à Renaissance, c’est Bruno Kern qui sera investi. Candidat malheureux en 2017, il n’a pas été choisi en 2022. La majorité présidentielle a préféré Baptiste Petitjeanqui ne repart pas cette fois.
Si la circonscription revient au MoDem, mystère. Mais le référent départemental de Renaissance (poste précédemment occupé par Bruno Kern) affirme qu’il poussera néanmoins le candidature de son prédécesseur au sein du parti centriste. Celui qui était arrivé premier dès le premier tour en 2017, avant d’être battu par Michel Zumkeller, a donc de fortes chances d’être investi dans les jours à venir.
