A l’occasion du match entre la France et Israël dans la Ligue des nations de football ce jeudi 14 novembre, la préfecture de police envisage d’utiliser la vidéosurveillance algorithmique pour détecter divers événements.
« Mesures exceptionnelles pour un match exceptionnel ». C’est ce qu’a promis le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, concernant le match qui opposera l’équipe de France à celle d’Israël ce jeudi 14 novembre.
Parmi ces mesures figure le recours à la vidéosurveillance algorithmique, qui a été testée lors des JO de 2024 et que le gouvernement souhaite généraliser. Elle consiste à ajouter un logiciel d’intelligence artificielle chargé d’analyser les images de vidéosurveillance en temps réel afin de détecter par exemple des comportements suspects.
Faire face aux éventuels troubles à l’ordre public
Dans un arrêté publié ce mercredi 13 novembre, la préfecture de police précise qu’elle utilisera le système Cityvision de la société Wintics lors du match qui se déroulera au Stade de France. Plus précisément, il sera utilisé à partir de 16 heures ce jeudi 14 novembre et jusqu’à 2 heures du matin le vendredi 15 novembre.
Il servira à détecter divers événements, comme la présence d’objets abandonnés, un mouvement de foule, un départ d’incendie ou encore une personne au sol suite à une chute.
La vidéosurveillance algorithmique sera ainsi l’une des mesures utilisées par la préfecture de police pour faire face à d’éventuels troubles à l’ordre public, comme les manifestations de protestation contre cet événement sportif ou l’agression des supporters locaux de l’équipe de football. Israël. Elle espère, comme le ministre de l’Intérieur, éviter les violences survenues à Amsterdam la semaine dernière, lors du match entre l’Ajax Amsterdam et l’équipe israélienne du Macabi Tel-Aviv.