«C’est la première fois que nous atteignons un tel niveau de violence»

«C’est la première fois que nous atteignons un tel niveau de violence»
«C’est la première fois que nous atteignons un tel niveau de violence»

“Ils ont été visés pendant plusieurs minutes par cet individu avec une réelle menace de mort”décrit le chef des pompiers Alain Rivière. Deux de ses pompiers volontaires ont été menacés avec une arme par un homme qui les avait appelés à l’aide à Badefols-d’Ans dans la soirée du 4 au 5 juin. Cet habitant de 54 ans les a appelés pour soulager sa mère, mais il s’est emporté et a sorti un pistolet. Il a réussi à être désarmé par les pompiers volontaires et ceux-ci ont compris qu’il s’agissait d’un pistolet d’alarme. L’homme a alors menacé de mettre le feu à sa maison avant d’être interpellé par la police.

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La violence en hausse cette année

C’est la première fois qu’on arrive à un tel degré de violence”, explique Alain Rivière. Le contrôleur général du SDIS 24 décrit des incivilités envers les pompiers, crachats, insultes, menaces de mort […] parce que ça ne va pas assez vite, parce que les gens ne comprennent pas pourquoi on ne les emmène pas à l’hôpital, mais ce n’est pas toujours nécessaire ».

Selon Alain Rivière, on constate une augmentation de ces comportements agressifs, “déjà cinq incivilités ont été constatées cette année” contre sept sur l’ensemble de l’année 2023 (six sont en cours d’instruction et une affaire a été jugée). A chaque fois, décrit le patron du SDIS, “ce sont des victimes ou des proches des victimes et toujours sur fond d’alcool et de drogues” et dans les petits villages.

«Affaiblir l’engagement des pompiers volontaires»

Alain Rivière dénonce des « violences inacceptables », c’est « Doublement injuste, car ce sont des pompiers volontaires qui donnent de leur temps pour la population. Il estime que ce comportement régulier « peut affaiblir l’engagement des pompiers volontaires ».

L’habitant de Badefols-d’Ans a été jugé et condamné par le tribunal correctionnel de Périgueux pour outrage et violences sur pompiers à trois ans de prison dont 18 mois avec sursis avec sursis. Les deux pompiers ont repris le travail, mais ils sont toujours suivis par des psychologues des pompiers.

 
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