Paris, Marseille… des milliers de manifestants rassemblés dans plusieurs villes de France contre l’extrême droite

Paris, Marseille… des milliers de manifestants rassemblés dans plusieurs villes de France contre l’extrême droite
Paris, Marseille… des milliers de manifestants rassemblés dans plusieurs villes de France contre l’extrême droite

Bordeaux, Marseille, Lyon… des milliers de personnes se sont rassemblées lundi 10 juin au soir dans plusieurs villes de France pour exprimer leur opposition à l’extrême droite qui, dénoncent-ils, se retrouve «aux portes du pouvoir», après sa poussée aux urnes la veille et l’annonce d’une dissolution de l’Assemblée nationale.

Place de la République à Paris, plusieurs milliers de personnes selon un journaliste de l’AFP – 3 000 selon la préfecture de police -, dont de nombreux jeunes, se sont rassemblées à partir de 20h00, criant, majeur levé : «La jeunesse agace le Front National» (parti ancêtre du Rassemblement national, RN) ou encore «Tout le monde déteste Marine Le Pen« . Alice, 24 ans, étudiante, voulait être là car, dit-elle, «maintenant l’extrême droite (est) aux portes du pouvoir“.”La perspective d’avoir un Premier ministre d’extrême droite dans trois semaines me terrifie

« Macron-Bardella », même combat

Rare incident à déplorer sur les lieux, un manifestant est tombé de la statue qui surplombe la place de la République et a été «pris en charge par les secours en cas d’urgence relative», selon une Source policière.

Alors que la foule se dispersait sur la place peu après 22 heures, plusieurs milliers de manifestants se sont dirigés vers le siège des écologistes, où se réunissaient les partis de gauche pour trouver un accord pour les élections législatives qui auront lieu dans moins de trois semaines. .

Au passage, quelques pancartes électorales ont été vandalisées et quelques tags laissés sur les murs : «Ni Macron, ni Bardella” ou “Macron-Bardella, même combat« . L’ambiance, jusqu’alors bon enfant, s’est tendue peu avant minuit, la police dissipant le cortège à coups de grenades de désencerclement, a constaté l’AFP.

Incidents à Toulouse et Nantes

A Toulouse où la mobilisation a été forte, parmi les 6 200 personnes rassemblées selon la police, Matthieu Chêne, 30 ans. Pour ce manifestant, il était “indispensable de venir (…) pour être du bon côté de l’Histoire”. « J’espère qu’il y aura un Front populaire. Roussel, Glucksmann, Mélenchon, chacun doit mettre son ego de côté !”, a-t-il déclaré à l’AFP.

Des incidents ont eu lieu dans la Ville rose à la fin de la manifestation : les participants ont brièvement saisi du matériel de travail, brisé des vitres et brûlé des poubelles. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser la foule, a constaté un photographe de l’AFP qui a assisté à deux arrestations.

A Marseille, deuxième ville de France, qui a placé dimanche la liste RN en tête lors des élections européennes, plusieurs milliers de personnes – 2.200 selon la police – se sont rassemblées à l’appel de plusieurs syndicats, de gauche et partis politiques. la Ligue des Droits de l’Homme devant la préfecture de région. Plusieurs milliers de personnes se sont également rassemblées à Nantes (4 400), Rennes (4 000) et Rouen (800).

A Nantes, la police a fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et des poubelles étaient en feu au passage du cortège, qui s’est dissipé dans le calme, a constaté un journaliste de l’AFP.

 
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