la course contre la montre pour les futurs candidats

la course contre la montre pour les futurs candidats
la course contre la montre pour les futurs candidats

l’essentiel
Si l’annonce de la dissolution a pris tout le monde de court, les discussions vont bon train depuis dimanche soir pour s’entendre sur les candidats syndicaux. Plusieurs noms commencent à émerger. Notamment ceux des députés sortants, qui pourraient bien se voir revenir.

Dans moins d’un mois, les Tarnais auront élu leurs trois nouveaux adjoints. Cette dissolution surprise a considérablement accéléré les discussions d’organisation qui se sont tenues dans la précipitation depuis dimanche soir, tant au niveau national que local.

S’ils ont jusqu’à dimanche 18 heures pour se manifester, peu de candidats l’ont déjà fait. A l’exception de Jean Terlier, député sortant de la 3e circonscription (Castres, Lavaur, Lautrec, Mazamet). “Je suis celui qui est le plus capable de bloquer le RN et je vais le faire”, affirme l’élu Renaissance, qui concentrera une grande partie de sa campagne autour de l’A69, indigné par les violences du week-end. . « Les écologistes radicalisés sont les idiots utiles du RN », ajoute le député dont l’élection en 2022 s’est décidée par quelques voix. Malgré la forte progression de Jordan Bardella dans sa circonscription (36,5%), il se veut serein. « Cette dissolution est finalement assez logique. Le pays a besoin de clarté pour éviter un blocage institutionnel.»

“Un tournant”

Côté RN, les candidats 2022 sont tous prêts à repartir au combat, qu’il s’agisse de Frédéric Cabrolier (1er), Julien Bacou (2e) ou encore Virginie Callejon (3e). Tous trois se sont déclarés auprès de leur comité d’investiture… qui devra départager entre expérience et nouvelles têtes. « Nous recevons beaucoup de candidatures intéressantes de personnes souhaitant participer à cette campagne. Cette élection marque un tournant. Les gens nous voient comme un gouvernement alternatif et non plus comme une force de contestation», se félicite Frédéric Cabrolier, député sortant de la 1ère (Albi, Réalmont, Lacaune, Castres Est).

A droite, Guilhem Carayon, candidat malheureux aux européennes, pourrait bien se voir revenir en 3e, lors de ces législatives, mais les investitures restent suspendues aux négociations nationales au sein de LR. Dans la 1ère, le général Roland Gilles ne devrait pas se représenter. Mais le sénateur Philippe Bonnecarrère, ancien maire d’Albi, envisage de se présenter. Contacté, l’intéressé confirme « mener des consultations » et livrera prochainement sa réponse. S’il abandonnait, Philippe Folliot pourrait être tenté de pousser à nouveau la Castraise Julie Capo-Ortega.

Une ligne rouge pour Ramond

A gauche, la situation est encore plus floue, en raison des discussions en cours pour créer un « Front populaire », allant du PS à LFI en passant par les écologistes et les communistes. « La priorité, c’est l’unité », répondent à l’unisson Gérard Poujade et Julien Lassalle, les deux malheureux finalistes des Nupes en 2022 dans la 1ère et 3ème circonscription. Karen Erodi (LFI), députée de la 2e circonscription (Albi nord, Gaillac, Carmaux, Graulhet, Rabastens) n’a pas précisé ses intentions.

Reste à savoir si la tendance de gauche LFI est capable de s’entendre avec le PS anti-Nupes de Carole Delga et Christophe Ramond. Un communiqué national de LFI, publié hier, donne une petite idée de la réponse, rappelant que le « refus des grands projets inutiles » comme « l’autoroute A69 » figure dans les fondements de son programme syndical.

Ce sera sans doute une ligne rouge pour Christophe Ramond, replacé au centre du tableau par les bons résultats locaux de Raphaël Glucksmann. Le président du conseil départemental consulte tous azimuts depuis 24 heures. Objectif : pouvoir présenter ses candidats d’ici jeudi.

 
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