“c’est un vrai enjeu de société” pour Laurent Suau, président du Département

“c’est un vrai enjeu de société” pour Laurent Suau, président du Département
“c’est un vrai enjeu de société” pour Laurent Suau, président du Département

Sur les 26 EHPAD que compte la Lozère, seuls quatre sont excédentaires par rapport aux besoins. 85% d’entre eux sont dans le rouge financièrement. Le Conseil départemental leur alloue 70 millions d’euros, mais les structures dépensent plus de 73 millions. Cela n’est pas dû à une mauvaise gestion mais plutôt à l’inflation de ces dernières années. Le Ministère doit donc rendre public, le 26 novembre prochain, une enveloppe exceptionnelle de 1 million d’euros pour faire face à l’urgence de la situation. “En Lozère, nous avons soit des EHPAD publics, soit des EHPAD privés à but non lucratif, nous n’avons donc pas d’établissements qui viennent gagner de l’argent sur le dos de nos aînés.», rappelle Laurent Suau, président du Département.

Le prix est également moins cher que la moyenne : 1 870 euros par mois en moyenne contre environ 2 560 euros en Haute-Garonne par exemple. La prise en charge d’un résident représente 125 euros par jour et par personne, le résident paie 40%, le reste est financé par le Conseil Départemental et l’Etat. “Là, nous sommes autour de 4 millions d’euros de déficit cumulé sur l’ensemble des établissements concernés. Nous devons réagir

Quelle solution à long terme ?

Pour Laurent Suau, il faut bien sûr trouver une solution à long terme, mais là, le Département préparez-vous au plus urgentc’est un vrai problème de société. J’espère que le nouveau gouvernement s’attaquera de front au problème et aidera les établissements qui en ont besoin.

La Lozère refuse d’augmenter les prix de manière générale. Et faire payer les résidents en fonction de leurs revenus ? “En Lozère, il y a toujours eu une volonté d’attractivité par les prix, de faire venir des habitants d’autres départements. C’est une très bonne chose pour notre économie. Mais il existe des départements qui le font en fonction de leur quotient familial, comme dans les crèches ou les cantines.

Pour Laurent Suau »le modèle existe déjà, il faut le développer en Lozère, mais cela ne suffira pas. Il faudra passer par une loi de refinancement, qui viendra sûrement en grande partie de la bonne volonté de l’Etat.

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