en Deux-Sèvres, l’annonce de la dissolution prise avec « stupéfaction »

en Deux-Sèvres, l’annonce de la dissolution prise avec « stupéfaction »
en Deux-Sèvres, l’annonce de la dissolution prise avec « stupéfaction »

C’était “trop ​​en colère” pour le faire : le Niortais Lélio Moreau, dont le nom apparaît en 38e position sur la liste du Parti Pirate, n’a finalement pas souhaité réagir juste après les résultats des élections européennes d’hier soir. L’annonce par le président de la République Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale a tout bousculé.

Parce que cette réaction symbolisait aussi le ” surprendre “ qui a frappé le monde politique, celui des Deux-Sèvres compris, alors qu’il n’était pas “étonnement”. Même au sein du parti présidentiel Renaissance : « Quiconque vous dit le contraire est un menteur ! » insistera Jean-Marie Fiévet, le député de la troisième circonscription. Je suis député depuis six ans, on en parle depuis six ans… Mais le fait est là. L’annonce a été brutale, personne n’y était préparé, je ne l’ai pas vu venir. »

“L’urgence n’est jamais un bon conseiller”

Bastien Marchive, du Parti radical, confirme : le député de la première circonscription pense même que le président Macron “prend un risque politique”. Mais, poursuit-il, “Je ne me résignerai jamais à voir le Rassemblement national gouverner la France et Jordan Bardella en être le premier ministre.” Alors, l’élu l’annonce : il reviendra contacter les Deux-Sévriens en vue du premier tour, prévu dimanche 30 juin prochain, une semaine jour pour jour avant le second.

Même choix pour son homologue de la deuxième circonscription, Delphine Batho, de Génération Écologie : « J’ai du pain sur la planche car ce n’est pas une campagne classique, surtout avec le calendrier qui a été donné ! » Jean-Marie Fiévet ne sait pas s’il reviendra : « Là, je pense surtout à mes collègues, qui n’ont plus de travail. Je ne sais même pas comment ça se passe… »

« Un peu le bordel »

Au-delà de l’effet de surprise, le « dangerosité » L’option du président Macron est dénoncée, notamment à gauche de l’échiquier politique des Deux-Sèvres. À commencer par Nathalie Lanzi, 28 anse sur la liste du Parti Socialiste et Place publique, et premier PS fédéral ici. En outre, “Dans ces circonstances précipitées, il n’y aura pas vraiment de campagne, estime la Mauléonnaise Élisabeth Jutel, placée en 52e position sur la liste de la Gauche Unie du Parti Communiste Français. Emmanuel Macron tend en effet une échelle au RN pour cohabiter avec eux. J’appelle à un rassemblement de toute la gauche pour tenter d’avoir une forte opposition de gauche à l’Assemblée nationale.»

« Dans les starters »

“Je trouve qu’Emmanuel Macron joue à un jeu dangereux”, insiste Juliette Woillez, la porte-parole de la France Insoumise dans le département. Armelle Cassin, la présidente des Républicains dans les Deux-Sèvres, indique qu’elle “a été pris par surprise”, comme ” tout le monde. C’est un peu le bordel ; l’urgence n’est jamais un bon conseiller. Les élections législatives ne peuvent pas se préparer en trois semaines ! Je suis inquiet “.

Tout le contraire d’Olivier Guibert : le délégué départemental du Rassemblement national savoure à la fois la victoire aux élections européennes, avec 29,76% dans les Deux-Sèvres, et la dissolution. Depuis longtemps, notamment depuis le recours répété à l’article 49.3 par Élisabeth Borne, « Nous avions prévu un plan Matignon. Nous étions donc déjà dans les starters : toute la logistique est là, avec les candidatures. Nous sommes prêts à reprendre la campagne ce lundi.

 
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