le conducteur qui a fauché « l’homme en bleu » pensait avoir heurté un animal

le conducteur qui a fauché « l’homme en bleu » pensait avoir heurté un animal
le conducteur qui a fauché « l’homme en bleu » pensait avoir heurté un animal

On en sait un peu plus sur les circonstances de l’accident survenu vendredi soir à Eyjeaux et qui a coûté la vie à celui que tout le monde appelait « l’homme en bleu » à Limoges. Mais il reste encore des points à éclaircir, a indiqué ce lundi soir le parquet de Limoges.

Et homme de 76 ans s’est présenté spontanément dimanche en fin de matinée à la gendarmerie. Placé d’office en garde à vue, comme le prévoit la procédure, le septuagénaire a reconnu avoir heurté quelque chose. Mais, sur cette départementale 979, après Feytiat, il n’y a plus d’éclairage et par le passé le conducteur avait déjà heurté un animal sur cette route. Alors ce vendredi soir, il a continué son chemin. En arrivant chez lui, il a même remarqué les dégâts sur son rétroviseur. Ce n’est que le lendemain, lorsqu’il entend parler dans la presse de l’appel à témoins lancé par les gendarmes, qu’il fait le rapprochement.

Entendu par les enquêteurs, le retraité a été libéré. Il n’a pas pas de casier judiciaire, ajoute Emilie Abrantès, procureure de la République de Limoges. L’enquête préliminaire se poursuit pour le moment pour homicide involontaire et délit de fuite.

Car, « l’homme en bleu », de son vrai nom Jean-Marc Chatard, ne portait ni casque ni bavette, mais il roulait avec son phare avant en état de marche, précise encore le parquet. D’autre part, les enquêtes n’ont pas encore révélé si l’éclairage arrière fonctionnait.

Hommages et rassemblement

En attendant, la pluie d’hommages à « l’homme en bleu » continue. Hommage de personnalités publiques comme le président du conseil départemental de la Haute-Vienne, Jean-Claude Leblois, ou encore le ministre des Transports. Mais aussi et surtout de nombreux anonymes, qui se souviennent de ce cycliste très spécial avec sa combinaison et ses bottes en caoutchouc, toujours sur son vélo. C’est notamment le cas de Kévin Marsaudon. Ce couvreur basé à Vienne a longtemps vécu à Limoges et a rencontré « l’homme en bleu » notamment vers la gare et en montant à la mairie.

L’émotion suscitée par la mort de « l’homme en bleu » se traduira également par un hommage “apolitique et ouvert à tous” samedi 16 novembre à Limogesl’emplacement sera précisé ultérieurement. Initiative de the Véli-Vélo association de Limoges, dont le Président est Aymeric Moulin : « Rendre hommage à « l’homme en bleu », c’est aussi alerter sur la sécurité des cyclistes et rappeler que bon nombre d’entre eux risquent leur vie au quotidien. Début septembre, il y avait un accident non loin de l’endroit où est mort “l’homme en bleu”les routes, notamment départementales, doivent être sécurisées le plus rapidement possible. On sait qu’il y a plus d’accidents en milieu urbain, mais qui sont moins dangereux et en dehors des zones urbaines, ils sont moins nombreux, mais souvent plus graves

 
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