Pascale Martin à son bureau de Périgueux. Elle compte défendre son siège.
Stéphane Klein/SO
« Tout le monde est abasourdi, abasourdi. C’est un coup dur. » La députée LFI/Nupes de la 1ère circonscription de Dordogne, Pascale Martin, ne s’attendait pas à cette « drôle de soirée », dimanche 9 juin. Elle a invité ses partisans à partager des pizzas pour suivre ensemble la soirée électorale. Les 9,3% (au niveau national) de Manon Aubry ont été rapidement balayés par l’annonce de la dissolution.
“C’est une décision irresponsable”, déplore le parlementaire. Depuis son élection, Pascale Martin a toujours indiqué qu’elle ne souhaitait faire qu’un seul mandat. Elle prévoit cependant de comparaître à nouveau le dimanche 30 juin. « Je repars, cela ne fait aucun doute. Je le fais par honnêteté intellectuelle pour le programme que j’ai défendu. » Elle tend la main aux socialistes : « Les Nupes, il faut le faire et encore mieux qu’en 2022. »
Jean-Pierre Cubertafon, député Modem du Périgord Vert.
Archives Michel Faure
Député modem du Périgord Vert, Jean-Pierre Cubertafon s’attendait à un score décevant du parti de la majorité présidentielle en Dordogne, mais il n’avait pas forcément anticipé « la déferlante de l’extrême droite » qui s’abattait sur le département aux européennes. « La Dordogne s’est fortement mobilisée, mais cette mobilisation a bénéficié aux partis d’extrême droite. A eux deux, le Rassemblement national et la Reconquête ont remporté 40 % des voix », déplore le parlementaire, encore sous le choc de l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale. . «Je suis très surpris par la décision d’Emmanuel Macron. Certes, le cirque à l’Assemblée nationale ne pouvait pas durer mais cette annonce soudaine donne l’impression qu’il sacrifie un peu ses propres troupes. À moins qu’il ne veuille faire sensation parmi les électeurs.»
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Sébastien Peytavie, député Génération.s du Périgord Noir.
archives Philippe Greiller
