Sur la route des commémorations du 11 novembre, France Bleu Gard Lozère reçoit l’historien Grégory Viguié pour évoquer l’armistice et les monuments aux morts de Nîmes. L’occasion de découvrir l’histoire de ces lieux de mémoire et l’importance du devoir de mémoire.
A l’occasion des commémorations du 11 novembre, Olivier Devic reçoit l’historien et généalogiste Grégory Viguié. devant le monument aux morts, principal lieu de contemplation dédié aux soldats de la Première Guerre mondiale. Ce monument, imposant par ses dimensions, représente un point de mémoire majeur, mais il n’est pas le seul à Nîmes. La ville compte en effet trois monuments aux morts : celui de Saint-Césaire, Courbessac et le monument principal de l’Esplanade.
Le Monument aux Morts, un lieu de mémoire
Le monument aux morts de Nîmes est riche d’histoire et de symbolique. Elle porte les noms de 12 866 soldats gardois tombés pendant la Grande Guerre, nombre qui représentait à l’époque environ 3,5 % de la population du département. Ce lieu rappelle l’ampleur des pertes et l’importance du deuil qui frappa la région. Construit grâce aux collectes de fonds organisées lors des corridas, il vit sa première pierre posée en 1923 et fut inauguré en octobre 1924 par le président Gaston Doumergue.
Devoir de mémoire et tradition
Le devoir de mémoire reste essentiel, notamment pour les jeunes générations. La tradition de vendre des bleuets le 11 novembre, symbole de solidarité avec les anciens combattants, se poursuit encore aujourd’hui. Grégory Viguié partage des souvenirs de sa propre enfance, évoquant l’importance de cette pratique. Il évoque également l’existence de plaques commémoratives dans toute la ville, témoignant du sacrifice des Nîmois lors du conflit.
Recommandations de lecture
Pour ceux qui souhaitent approfondir l’histoire des monuments aux morts de Nîmes et les biographies des 1313 morts nîmois pour la France, Grégory Viguié recommande son ouvrage intitulé “Poilus Nîmes, the accent of sacrifice” . Cet ouvrage propose un récit détaillé et émouvant de la mémoire locale, indispensable pour comprendre l’impact de la Grande Guerre sur la communauté nîmoise.