L’hôtel de ville de Montréal rouvre après cinq ans de travaux majeurs

L’hôtel de ville de Montréal rouvre après cinq ans de travaux majeurs
L’hôtel de ville de Montréal rouvre après cinq ans de travaux majeurs

MONTRÉAL — L’hôtel de ville de Montréal a rouvert ses portes au public samedi, après cinq années de rénovations qui ont pris plus de temps que prévu et ont dépassé le budget.

De longues files de visiteurs serpentaient autour du bâtiment patrimonial, attendant leur chance de voir la rénovation de 211 millions de dollars qui a débuté en 2019.

En plus de sa maçonnerie et de ses bronzes, des centaines de fenêtres en bois et vitraux ont été restaurées, et le bâtiment dispose désormais d’une terrasse extérieure et d’une exposition muséale permanente.

Le coût de ce traitement de rajeunissement est presque deux fois plus élevé que ce qui était initialement envisagé. Il s’agit du projet le plus important depuis qu’un incendie a endommagé le bâtiment il y a plus d’un siècle.

La conseillère municipale Ericka Alneus s’attend à ce que des milliers de visiteurs explorent le nouveau bâtiment, ajoutant que les rénovations permettront à de nombreux élus montréalais — y compris elle-même — de pouvoir désormais travailler à l’hôtel de ville pour la première fois depuis les dernières élections municipales.

« Je suis heureux de voir que des gens ont décidé de venir visiter leur maison. C’est la maison des citoyens », a-t-elle déclaré.

Menaud Lapointe, l’architecte responsable des rénovations, a souligné vendredi qu’un large éventail d’artisans ont été consultés pour redonner vie à l’espace.

Les rénovations ont également donné lieu à des découvertes inattendues : certains matériaux d’origine, comme le marbre, ont été retrouvés sous de vieux tapis, tandis que les fenêtres étaient cachées derrière les murs. D’autres découvertes moins encourageantes, comme l’amiante et le plomb, ont retardé le projet.

Après avoir coupé le ruban lors de la cérémonie d’inauguration officielle vendredi, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a déclaré aux journalistes que de nouvelles caractéristiques, telles que des plafonds surélevés et des fenêtres fraîchement installées, avaient transformé l’hôtel de ville en un espace plus accueillant.

« Ce qui m’a frappé le premier jour et ce qui me frappe chaque matin, c’est la lumière. C’est tellement plus ouvert. C’est une expérience complètement différente de celle de la mairie.

Selon elle, les rénovations étaient nécessaires pour décarboner le bâtiment et rendre l’espace plus accessible et accueillant pour les Montréalais, même si cela entraînait des coûts supplémentaires.

« Pour moi, c’est de l’argent bien dépensé. Cela en valait la peine, car c’était le plus gros projet de rénovation du patrimoine au Québec après l’Assemblée nationale.

Mme Plante a indiqué que la pandémie de la COVID-19, l’augmentation des coûts de construction et la pénurie de main-d’œuvre expliquaient les retards dans la réalisation des travaux.

La mairesse du district d’Ahuntsic-Cartierville, Émilie Thuillier, estime également que cet investissement sera payant à long terme.

“Quand on met un peu plus de temps à terminer un projet, ça coûte évidemment un peu plus cher, mais au final, on a quelque chose de qualité et c’est ce qui est important”, dit-elle. Le bâtiment est bon pour encore 100 ans, donc je pense que 200 millions pour 100 ans en valent la peine.

 
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