il faut sauver ces barges en béton, un patrimoine fluvial unique en

il faut sauver ces barges en béton, un patrimoine fluvial unique en
il faut sauver ces barges en béton, un patrimoine fluvial unique en France

Par

Vallée de Marion

Publié le

10 novembre 2024 à 15h20

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Ils sont unique en … Et pourtant, ces barges de l’entre-deux-guerres s’envasent le long des berges du Martinière canal.

Patrimoine fluvial, ces barges, en béton armé, sont les vestiges d’une époque où la pénurie de matériaux, comme l’acier, stimulait la construction de coques de bateaux, à l’époque fin de la Première Guerre mondiale.

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“Ces barges, ou allèges, servaient au déchargement des cargos transportant des céréales et du charbon de la Loire à Nantes…” explique André Doucet, de l’association Autresviens Le Pellerin, qui espère, “depuis 1992”, pouvoir économiser au moins une de ces barges qui a navigué jusque dans les années 1950.

André Doucet, Alain Pledel and Gilles Clavier, from the Autreviens Le Pellerin association. In the center Brigitte Dousset, deputy mayor, heritage delegate. ©Le Courrier du pays de Retz

Le problème des petites villes comme Le Pellerin, c’est qu’« on n’a pas d’argent », affirme Brigitte Dousset, adjointe au maire, convaincue qu’il faut sauver ce patrimoine. « Nous n’avons pas d’argent, mais nous avons des idées et une association active ! »

“C’est un changement de châteaux !” »

Soutenu par Anciennement Le Pellerin, l’élu a fait appel à la Fondation du Patrimoine. « Un représentant de la Fondation est venu sur place en septembre pour observer ces deux barges qu’ils ont trouvées très intéressantes. »

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« Ça change des châteaux à sauver, c’est original ! », assure André Doucet. La Fondation du Patrimoine s’est engagée, dans le cadre d’une souscription publique, à financer des travaux de sauvegarde des barges sur le canal de la Martinière, à hauteur des dons collectés auprès des citoyens.

Deux solutions

Mais avant de lancer cette souscription, il faut évaluer le coût d’une grue-barge et sa remise en état.

Deux solutions : soit on sort la barge du canal et on la pose sur des berceaux à terre, soit on soulève la barge, on crée une base solide de gravats, directement dans le canal et on pose la barge dessus de manière à ce que elle est hors de l’eau…

André Doucet, historien amateur
En 1942, six barges de ce type étaient encore présentes dans le canal de la Martinière, mais leur nombre diminua au fil du temps. En 1993, il n’en restait plus que trois, dont un ayant été détruit la même année. ©Le Courrier du pays de Retz

Mais dans les deux cas, il faut trouver un architecte et des entreprises capables d’estimer le coût de ce projet insolite et impressionnant. « Une barge pèse plus de 300 tonnes, mesure 43 m de long, 6,20 m de large et 3,50 m de haut. »

Une bouteille à la mer

La Ville jette une bouteille à la mer, sachant que les historiens ont en leur possession tous les plans de ces bateaux extraordinaires. « Les professionnels ne repartiront pas avec seulement des photos ! » assure André Doucet.

Pour l’élu et la société historique locale, ces péniches sont « l’âme du canal. Ils ont un intérêt patrimonial, mais aussi touristique. »

À la Loterie du Patrimoine ?

Et « cerise sur le bateau », leur sauveteur pourrait être sélectionné pour participer à la Loterie du Patrimoine !

Architectes, entreprises, contactez directement Brigitte Dousset au 06 80 62 96 24 ou au [email protected].

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