Direction Saint-Pierre-les-Nemours, en Seine-et-Marne. La ville remplace ses vieux lampadaires énergivores et mal éclairés. Trois quartiers bénéficieront du plan de remplacement de l’éclairage public. L’objectif : respecter un décret qui protège la faune.
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La nuit tombe à Saint-Pierre-les-Nemours (Seine-et-Marne), dans la banlieue sud-est de Paris. Dans cette rue, quelques lampadaires avec éclairage enfermés dans une boule. Ils éclairent faiblement la chaussée.
Ces luminaires sont obsolètes et vont progressivement disparaître du paysage. Ils seront remplacés par des équipements plus performants, dotés de LED, ou diodes électroluminescentes. Un changement à l’image de ce que fait la ville voisine de Nemours-Saint-Pierre (Seine-et-Marne).
À compter du 1er janvier 2025, aucun pétanque ne sera autorisé. C’est le dernier volet d’un décret de protection de la faune qui entre en vigueur. Les municipalités se précipitent pour respecter les normes.
“Il y a une accélération avec le début de l’année qui approche. Cela nous permet de transformer un projet qui était dans les tiroirs et qui sort enfin. Le remplacement des boules de mercure va très vite, et surtout on fera des économies d’énergie», relate Laurent Lubrano, directeur général de Fontroche Lighting.
Un argument économique qui a incité la commune à passer à un éclairage moderne. “Le double objectif a été atteint d’assurer la sécurité de nos citoyens et ensuite de réduire complètement nos factures énergétiques et d’un tiers avec cette préservation de l’environnement et de l’écologie.“, summarizes Valérie Lacroute, mayor (Les Républicains) of Nemours.
De nouvelles réglementations obtenues, grâce au long combat des associations de protection de l’environnement pour promouvoir la vie nocturne des animaux.
“Nous sommes heureux qu’il y ait ce cadre qui est très technique mais qui permet enfin d’agir et de limiter la pollution lumineuse. Le nouveau combat des associations consiste désormais à faire respecter ce cadre réglementaire, notamment parce que les autorités de contrôle ne font pas leur travail de sanction.“, assures Maxime Colin, light pollution specialist for France Nature Environnement (FNE).
Reste à convaincre le secteur privé de respecter la réglementation. Il continue parfois, malgré les restrictions, de maintenir un éclairage pendant la nuit.