«Ça fait du bien d’être enfin en mer», confie Samantha Davies

«Ça fait du bien d’être enfin en mer», confie Samantha Davies
«Ça fait du bien d’être enfin en mer», confie Samantha Davies

« Ça fait du bien d’être enfin en mer après trois semaines de folie aux Sables d’Olonne, » confie Samantha Davies, dimanche 10 novembre, sur franceinfo. A 50 ans, le skipper britannique d’Initiatives-Cœur participe à son quatrième Vendée Globe. Elle revient au départ “Magnifique” et “un peu frustrant », donné ce dimanche à 13h02, alors que le public était là, mais pas le vent.

franceinfo : Comment s’est passé pour vous ce départ très particulier, avec beaucoup de monde, mais très peu de vent ?

Samantha Davies : C’était magnifique. Comme la mer était belle, il y avait beaucoup de monde qui a pu sortir avec plein de bateaux. Mais oui, pas de vent. C’était un peu frustrant pour nous d’être arrêtés. Juste après le départ, nous n’avancions plus du tout. Mais en même temps, cela permettait aux gens de nous voir plus longtemps. Maintenant, nos IMOCA vont très vite, donc parfois, quand on démarre, c’est difficile de nous suivre. Mais ce n’était pas du tout le cas, nous avons donc pu profiter d’avoir du monde autour de nous tout l’après-midi. Comme à chaque départ d’un tour du monde, il y a beaucoup d’émotions. Beaucoup d’enthousiasme, un peu d’anxiété. C’est une journée assez difficile, mais cela a fait de très bons souvenirs et beaucoup d’énergie positive de la part du public, c’était vraiment sympa et je garde ça pour le futur.

Le vent va progressivement se renforcer, qu’attendez-vous dans les prochaines heures ?

Ça s’est déjà renforcé, actuellement je suis à seize nœuds avec treize nœuds de vent. Il y a des bateaux de chaque côté et des étoiles. C’était donc plutôt une nuit très agréable, après une après-midi assez compliquée : le vent étant très faible, nous avons dû zigzaguer car le cap Finistère était pile dans l’axe du vent. Nous avons dû prendre des mesures et avoir un peu de stratégie. Je ne suis pas sûr d’avoir tout fait très bien, mais ce n’est pas grave, il reste encore un long chemin à parcourir.

Comment se déroulera cette première nuit, on sait que le sommeil est un facteur essentiel dans une course comme celle-ci ?

Le sommeil est difficile, oui. Là ça va être un peu compliqué car comme je l’ai dit, il y a des bateaux tout autour, il y a 40 bateaux et on est quand même assez proches, donc ça va faire des mini siestes ce soir pour ne pas prendre de risque de collision et aussi parce qu’il faut manœuvrer. Il faut empanner, trouver l’itinéraire optimal jusqu’au Cap Finisterre. Donc beaucoup de manœuvres, pas beaucoup de sommeil, mais la route est longue et je pense que dans les jours à venir, je pourrai rattraper cette nuit avec beaucoup de siestes.

 
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