XALIMANEWS-Selon le Soleil Numériquel’association de protection des droits de l’homme (APDH) a exprimé sa profonde préoccupation suite à la libération provisoire de Nabou Leye, l’une des personnes mises en cause dans l’affaire du double assassinat d’Aziz Dabala, et du jeune Boubacar Gano, alias Waly. Le danseur avait été placé en garde à vue pour complicité dans cette affaire qui a ébranlé l’opinion publique.
Dans un communiqué rendu public ce dimanche, l’Apdh “demande des éclaircissements au parquet qui l’a placé en détention pour complicité des accusations.” L’association s’interroge notamment sur le fait que cette libération aurait eu lieu sans qu’aucune suite procédurale n’ait été engagée depuis le début de l’enquête.
Selon l’avocat des victimes, «Cette mise en liberté provisoire s’est déroulée sans qu’aucune mesure procédurale n’ait été prise depuis le début de l’enquête».
Selon les médias nationaux, malgré le caractère confidentiel de l’enquête, tel que prévu par l’article 11 du Code de procédure pénale, l’Apdh considère que « le droit à l’information en tant que droit universel et l’organisation de points de presse et de reconstitutions des faits dans certaines affaires pénales, confèrent à cette disposition un caractère complémentaire ».
Ces pratiques créent, selon l’association, une attente légitime de transparence de la part de la population sénégalaise.