“C’est un petit jalon symbolique, j’en suis fier mais ce n’est pas le but”

“C’est un petit jalon symbolique, j’en suis fier mais ce n’est pas le but”
“C’est un petit jalon symbolique, j’en suis fier mais ce n’est pas le but”

Auteur d’une prestation convaincante samedi soir face au Japon, Grégory Alldritt a fêté en beauté sa cinquantième sélection. Satisfait de ce bon échauffement, le Rochelais sait que le plus dur est devant lui et les Bleus.

Quelles impressions vous laisse cette première sortie d’automne ?

Ce que je veux retenir, ce sont les deux semaines de travail intensif à Marcoussis et cette première étape validée. C’était l’essentiel. Maintenant, il y a une grosse semaine qui nous attend avec beaucoup de travail pour essayer de réaliser une performance encore meilleure le week-end suivant et encore meilleure le week-end suivant. Nous ne sommes pas pleinement satisfaits du match. Nous sommes très contents mais ce n’est que le début de la tournée. Il faut garder beaucoup d’humilité et continuer à travailler dur.

Vous avez été très pertinent et efficace offensivement…

Quand on avait le ballon, on marquait très vite. Par contre, le reste du temps, c’était un gros bras de fer car ils tenaient le ballon et il a fallu beaucoup défendre. On termine avec un « ballon en jeu » (durée de jeu réelle, NDLR) à quarante-trois minutes. C’était un bon échauffement pour commencer cette tournée.

Quelles émotions avez-vous vécues à votre retour à Saint-Denis, un peu plus d’un an après la fin de la Coupe du ?

C’était exceptionnel de retrouver le Stade de même s’il n’était pas plein, de retrouver la Marseillaise, toutes les émotions autour de ces matches internationaux, la famille qui a fait le déplacement à Paris, tous ces figurants… Ce sont des moments un peu particuliers, vous avez pour en tirer le meilleur parti à chaque fois.

C’était d’autant plus spécial pour vous que c’était votre 50ème sélection, non ?

Il y a moins de dix ans, je jouais en réserve en Fédérale 1 et jamais de ma vie je n’aurais imaginé en avoir un. Alors c’est vrai qu’en avoir une cinquantaine m’a fait un peu mal. C’est une petite étape symbolique, j’en suis fier. Mais le nombre de sélections n’est pas un objectif final. C’est gagner qui est important, ramener quelques trophées.

Avez-vous vu Irlande – Nouvelle-Zélande ?

Bien sûr, nous avons regardé le match. J’ai l’impression que les conditions étaient compliquées mais on a vu que les Noirs sont très forts. Même mis à mal, comme contre l’Angleterre, ils ont fini par s’imposer. C’est la marque des grandes équipes, nous a-t-on prévenu.

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Ils étaient pourtant annoncés moribonds après un Championship décevant…

Même pendant la Coupe du monde, tout le monde les enterrait lors des matches de groupe. J’ai annoncé qu’il fallait s’en méfier. Ils ont peut-être aussi dû digérer leur finale perdue face aux Boks. Ils sont repartis avec un nouveau coach, c’est un autre cycle. Ils ont mûri après une dizaine de matches et ils arrivent avec un rugby confiant.

Le premier mandat France – Nouvelle-Zélande de Fabien Galthié a marqué un tournant. Celui-ci ressemble également à un point de bascule, n’est-ce pas ?

Oui, je l’espère. Je me souviens que c’était la première fois que je voyais le Stade de France dans cet état, en transe, avec un public fantastique, toutes les animations d’avant-match… Ça avait vraiment été une découverte. J’espère que ce sera pareil le week-end prochain.

 
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