Pourquoi les personnels de l’Éducation nationale de l’Aude se retrouvent-ils sans accès à la santé au travail ? – .

Pourquoi les personnels de l’Éducation nationale de l’Aude se retrouvent-ils sans accès à la santé au travail ? – .
Pourquoi les personnels de l’Éducation nationale de l’Aude se retrouvent-ils sans accès à la santé au travail ? – .

Face au départ à la retraite du seul médecin du travail de l’Éducation nationale dédié à l’Aude et aux Pyrénées-Orientales, les syndicats tirent la sonnette d’alarme.

Enseignants permanents ou contractuels, personnels techniques et administratifs… Les personnels éducatifs sont inquiets. Pour cause : depuis le départ à la retraite du seul et unique médecin du travail de l’Aude et des Pyrénées-Orientales en mars dernier, il n’a pas été remplacé, faute de candidats. Ainsi, depuis cette date, les personnels de l’Éducation nationale dans l’Aude n’ont plus accès à la médecine du travail, « ce qui a des conséquences néfastes pour les personnels et peut à terme avoir des conséquences néfastes pour les étudiants », indique Claire Borde, la secrétaire départementale du SNES FSU. Explications.

Risque d’arrêts maladie en cascade

Au sein de l’Éducation nationale, un médecin du travail intervient auprès des personnels dans le cadre de la « médecine préventive ». Un rôle central et une expertise précieuse comme le détaille le secrétaire départemental du SNES-FSU. « Nous lui demandons tout ce qui concerne les aménagements d’emploi, notamment pour les travailleurs handicapés, les priorités légales liées aux mutations, les réductions de service. Il peut recommander un travail à temps partiel, des aménagements de positions physiques. Si ces recommandations d’ajustements sont appliquées, plusieurs personnels devront arrêter de travailler pour diverses raisons : fatigue, douleurs… », conviennent Claire Borde et Emma Coll. Pour eux, en poursuivant ainsi, l’administration prend le risque de s’exposer à des arrêts maladie en cascade à la rentrée prochaine.

C’est pourquoi elle demande au rectorat d’établir une procédure claire, précise et précise. Ou le contraire de la situation actuelle. « Aujourd’hui, les personnels sont déplacés de département en département. Il n’y a pas de protocole précis. L’Éducation nationale doit prendre conscience de la situation terrible que vivent certains personnels et doit nommer des médecins experts pour pallier ce manque. Parce que nous ne savons pas combien de temps cela va durer… »

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV la saison théâtrale sera dévoilée le 2 juillet
NEXT Plage du Lourtuais, un parfum d’île déserte au Cap d’Erquy