Candidats à la chefferie en faveur d’un 3e lien autoroutier : malaise chez les libéraux

Candidats à la chefferie en faveur d’un 3e lien autoroutier : malaise chez les libéraux
Candidats à la chefferie en faveur d’un 3e lien autoroutier : malaise chez les libéraux

La position favorable au troisième lien routier des candidats à la direction crée un malaise parmi les libéraux.

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Député et aspirant chef du Parti libéral du Québec, Frédéric Beauchemin milite pour un nouveau lien entre le Québec et sa Rive-Sud au profit des automobiles et des camions. Le seul problème, c’est que sa formation politique dénonce ce scénario depuis des années et ridiculise le gouvernement Legault à ce sujet.

L’homme aux deux casquettes reconnaît que la situation est « délicate ». “En tant que député, je suis solidaire du caucus, mais je suis candidat à la course à la direction, donc j’ai le droit de m’exprimer”, a-t-il insisté samedi, en marge du Congrès libéral qui réunit ce week-end. quelque 950 membres à Lévis.

En territoire favorable au 3e lien, Frédéric Beauchemin a répété à qui veut l’entendre que ce projet est « essentiel à long terme » pour le développement économique de la grande région de Québec.

Il est soutenu dans la course au trône libéral par la députée Sona Lakhoyan, qui se dit également favorable à un troisième tronçon autoroutier, même si l’opposition officielle à l’Assemblée nationale ne défend pas cette position.

Le candidat Denis Coderre est également favorable à un nouveau lien qui pourrait être utilisé pour les véhicules.

Tanguay maintiendra le cap

La situation est assez complexe pour le chef libéral par intérim, Marc Tanguay, qui suit François Legault depuis des lustres dans son projet de nouveau lien permettant à la circulation de traverser le fleuve Saint-Laurent. Il maintiendra le cap, malgré la division de son caucus.

“Au moment où je vous parle, nous sommes contre le 3e lien autoroutier”, a-t-il assuré. Et les députés resteront unis à la position du caucus”

Marc Tanguay ajoute qu’il est « normal et sain » que la campagne à la direction apporte son lot d’idées nouvelles. Les candidats devront désormais défendre et expliquer le pourquoi et le comment de leur thèse.

 
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