EN IMAGES – Dans les Deux-Sèvres, un dimanche avec la flamme olympique – Libération – .

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EN IMAGES – Dans les Deux-Sèvres, un dimanche avec la flamme olympique – Libération – .

Dans les yeux de Libé

À son passage, des centaines de personnes se rassemblent pour capturer un peu de l’esprit olympique. Jusqu’à Paris, la flamme circulera de flambeau en flambeau. Cette semaine, Libélympic a suivi de près l’étape qui sillonnait les Deux-Sèvres.

publié aujourd’hui à 8h40

Au centre de Bressuire, commune de 19 400 habitants au nord des Deux-Sèvres au 2 juin 2024.

Théophile Trossat

La préfecture craignait des actions de militants anti-bassin ou d’agriculteurs sur l’itinéraire des Deux-Sèvres. Finalement, sans qu’aucun incident ne soit signalé, 43 300 personnes sont venues voir la flamme, allumée à Olympie avant d’arriver en bateau à Marseille et de traverser toute la France.

Théophile Trossat

Dimanche 2 juin, la flamme olympique a traversé sept communes du département des Deux-Sèvres, de Thouars à Niort. En début d’après-midi, elle s’est arrêtée à Saint-Maixent-l’Ecole, une commune de 6 500 habitants connue pour son école militaire de sous-officiers.

Théophile Trossat

Debout à la fenêtre de la maison de sa tante, Florence observe l’arrivée de la flamme. Elle souhaite envoyer des photos à son père, actuellement hospitalisé, qui lui a demandé de ne pas les rater. Au passage de la flamme, tous les spectateurs répètent la même chose : « On ne la voit qu’une fois dans sa vie. »

Théophile Trossat

Dans la matinée, le cortège olympique s’est arrêté à Bressuire où les proches et familles des relayeurs avaient tout préparé. Quant à Manon, une étudiante en médecine de 22 ans, sélectionnée en raison de son implication dans le sport adapté. « Le sport est aussi un moyen d’inclure tout le monde », explique son père.

Théophile Trossat

Loin de Marseille, de ses stars et des foules du grand jour où la flamme arrive en France le 8 mai, les relais entre porteurs – on dit « baiser de la flamme » – se font parfois sous les yeux d’une dizaine de personnes seulement. Les 10 000 relayeurs reçoivent tous une tenue blanche de la part du comité d’organisation et repartent avec, en souvenir, une bague symbolisant leur lien avec la torche.

Théophile Trossat

Dans la rue Gambetta, rue commerçante de Bressuire, Nelly et Michel, deux retraités, attendent dimanche matin dans une rue encore très vide. La flamme, “on ne la reverra sans doute pas tout de suite”, Hélène et Gilbert, 73 ans chacun, s’amusent non loin de là. La dernière fois que la flamme a traversé le département remonte à 1992, lors des JO d’hiver d’Albertville, mais la candidature française aux JO 2030 dans les Alpes pourrait faire mentir.

Théophile Trossat

Le relais est composé de relayeurs mais aussi de chars et de voitures publicitaires – le groupe bancaire BPCE et Coca-Cola sont les sponsors officiels – et de la « bulle sécuritaire » de la flamme, composée de policiers, de gendarmes et de membres du GIGN.

Théophile Trossat

Certains transporteurs ont été sélectionnés par les mairies et les conseils départementaux, d’autres ont été choisis par les mécènes. Devant la foule rassemblée devant l’église de Bressuire, le présentateur de Coca plaisante : “Ce n’est pas le jour du Seigneur, c’est le jour de la flamme olympique !”

Théophile Trossat

Souvent issus du quartier, bénévoles du milieu ou sportifs locaux, les porteurs sont attendus par le public et profitent du moment. Comme Thomas, 18 ans, footballeur amateur, sélectionné par la Caisse d’Epargne, qui n’en revient toujours pas : “Je prends du plaisir.”

Théophile Trossat

 
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