Les porcs chinois étaient gardés dans un enclos « poreux » : le préfet a ordonné leur abattage par mesure de sécurité.
Animal véritablement à la mode il y a quelques années, le porc chinois doit être élevé dans des enclos étanches.
Les porcs chinois présentent des risques pour la faune
Début mai, 6 porcs chinois ont été abattus sur la commune de Saint-Georges-de-Montclard. Une décision préfectorale après un rapport rendu par les agriculteurs. Les porcs étaient gardés dans un enclos mal hermétique. Un enclos situé au milieu de la forêt. Lors d’une inspection, les agents ont constaté que la clôture était en mauvais état. La clôture électrique n’était pas branchée. Sans compter que les animaux, 1 mâle et 5 femelles, n’étaient pas identifiés par des boucles d’oreilles.
Pire encore, deux d’entre eux présentaient des signes d’hybridation avec des sangliers.
Compte tenu des risques d’hybridations futures, la décision a été prise d’abattre les animaux. Les risques sanitaires ont également été pris en compte. En décembre 2022, plusieurs chiens de chasse sont morts de la maladie d’Aujeszky. Un autre en décembre 2023. Ce qui montre que cette maladie est présente dans le département. Les porcs et les sangliers sont le réservoir de cette maladie.
L’hybridation de porcs chinois avec des sangliers
En France, les risques d’hybridation sont bien réels. Ainsi en février 2022, deux cochons chinois erraient dans la forêt de Chaux dans le Jura (voir notre article). Pour l’instant, les cas d’hybridation sur notre territoire sont sporadiques. Mais attention à ne pas devenir comme l’Espagne.
Car face au nombre croissant de cas d’hybridation, l’Espagne a pris le problème à bras-le-corps. Le pays a classé le porc vietnamien comme « espèce exotique envahissante ». Il faut dire que les cas d’hybridation sont très nombreux de l’autre côté des Pyrénées.
