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Stefan Etcheverry, 52 ans, officiera pour la première fois lors d’un match du XV de France ce samedi 9 juillet, pour la première journée de la tournée d’automne.
On peut parler d’un retour à ses premières amours. Ce samedi 9 novembre, Stefan Etcheverry commentera le match du XV de France face au Japon (21h10 au Stade de France), pour le premier match de la tournée d’automne.
Une consécration pour le journaliste de TF1 (52 ans), qui a baigné dans les ovales toute sa vie. Mais à mesure que les opportunités professionnelles se sont développées, il a dû mettre de côté pendant un certain temps le sport qu’il aimait.
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S’il a représenté le rugby au service des sports de Canal+ pendant une quinzaine d’années (1999-2013), il part ensuite pour i-Télé (anciennement CNews) et BFMTV, où il se consacre aux reportages sur le rugby. actualité générale. Ce n’est qu’en 2023, alors chez TF1, que sa direction lui propose de revenir au rugby, en officiant lors des matchs de la Coupe du monde en France derrière le commentateur titulaire François Trillo. Avant, cette année, d’être promu commentateur numéro 1.
Un choix qui repose avant tout sur l’expertise et la légitimité. Stefan Etcheverry connaît le rugby. Bon joueur dans sa jeunesse, équivalent à la troisième division, l’ancien demi de mêlée originaire de Clamart (Hauts-de-Seine) était même international.
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Sa sélection ? Autriche. En effet, Stefan Etcheverry est le fruit d’une passion entre une mère autrichienne et un père basque. « Nous installions les postes le matin des réunions », rembobine-t-il pour L’équipe. Mais il y avait les hymnes, l’ambiance des matches internationaux et puis les réceptions d’après-match dans les Heuriger, des tavernes à vin où l’on portait des culottes de cuir.
«C’est exceptionnel», s’enthousiasme Thomas Lombard auprès de nos confrères (consultant de Stefan Etcheverry). « Cette sélection, c’est des cacahuètes, mais… c’est tout Stef ! Il jouait à un bien meilleur niveau mais il se disait : ‘Hé, je vais aller découvrir quelque chose’.”
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Au total, Stefan Etcheverry cumulera cinq sélections avec l’Autriche. La non-qualification du pays pour la Coupe du monde 1999 fermera définitivement la page « rugby international » pour le journaliste, qui rejoindra Canal+ cette année-là.