« Beaucoup d’impatience à l’idée de retrouver l’équipe »

« Beaucoup d’impatience à l’idée de retrouver l’équipe »
« Beaucoup d’impatience à l’idée de retrouver l’équipe »

Bien sûr, cela faisait longtemps. J’avais vraiment hâte de retrouver l’équipe, notamment les gars qui la composent. Je n’étais pas perdu : je me suis vite retrouvé (sourire).

Vous n’avez plus joué avec le XV de depuis la Coupe du . Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Le contexte est totalement différent : il s’est passé beaucoup de choses depuis, pour moi et pour l’équipe. Nous sommes dans un nouveau cycle, avec de nouveaux objectifs. Nous voulons nous amuser, mettre du contenu dans le jeu. Pour parler du Tournoi, malgré le résultat positif de la deuxième place, tout le monde était frustré : je n’étais pas là, mais je soupçonne que les joueurs n’ont pas eu un maximum de plaisir sur le terrain. Il faut de l’enthousiasme, de l’envie de bien faire et beaucoup de motivation.

Cette tournée est-elle le début d’un nouveau cycle en vue de la Coupe du monde 2027 ?

A chaque fois qu’on calcule les échéances dans le rugby, l’objectif ultime reste la Coupe du monde. Le prochain est en 2027 : nous avons l’expérience et la maturité pour nous dire que tout ce sur quoi nous travaillons aujourd’hui a pour objectif d’être le plus efficace d’ici trois ans. On sent une nouvelle énergie, avec un nouveau staff, de nouveaux joueurs qui commencent même à nous vieillir.

Vous avez naturellement retrouvé le statut de capitaine. Comment l’abordez-vous ?

J’ai parlé avec Fabien (Galthié) : mon point de vue était clair, en revenant dans cette équipe, j’étais disponible pour l’équipe. Si la solution était de me le rendre, je l’acceptais. Mais si cela avait été différent, je l’aurais accepté aussi. Dans cette équipe, nous sommes pas mal de leaders. Je ne me sens pas seul dans ce rôle. Nous n’avons pas de problème d’ego. Dans tous les cas, nous donnerons le meilleur de nous-mêmes.

Qu’avez-vous appris à 7 et que vous pourrez réutiliser à XV ?

Il y a pas mal de similitudes. Mais il y a des secteurs que je n’avais pas forcément travaillé auparavant et qui m’ont fait soit progresser, soit retrouver certaines choses que j’avais abandonnées, comme le jeu des duels ou dans les espaces. Dans les rucks par exemple, le numéro 9 participe très peu alors qu’à 7, on est obligé d’être performant. Il fallait que je le souligne, je pense que ça m’a aidé.

Vous avez presque tout gagné en 2024. Où trouver l’énergie pour repartir après tout cela ?

C’est quelque chose d’instinctif. Dès que je suis sur le terrain, je veux être le meilleur possible et gagner tout ce qui se présente à moi. Même si ce sont des compétitions que j’ai déjà gagnées, j’ai des objectifs à atteindre. Que ce soit à l’entraînement ou en match, j’ai du mal à imaginer ne pas être très bon ou moyen. Et j’ai la chance de jouer dans des équipes très performantes, très ambitieuses, qui ont encore les moyens de gagner des choses. C’est plus facile.

Pensez-vous que votre médaille d’or aux JO de Paris a encore changé votre notoriété ?

Dans ma vie quotidienne en club, non. Je n’ai ressenti aucun changement notable. Dans la rue, la notoriété a évidemment grandi : on connaît l’ampleur des JO, qui plus est avec le résultat qu’on a eu. Mais ce n’était pas une révolution dans ma vie.

Vous avez supprimé 10 semaines cet été : vous parliez-vous tous les jours ?

Non, je ne vais pas mentir, je n’ai pratiquement rien fait pendant trois ou quatre semaines après les Jeux. Après, c’était sympa d’aller jouer avec des amis ou d’aller s’entraîner avec mon club, même si c’était dur au début (sourire). Les deux dernières semaines où je n’étais pas en France (NDLR, il était aux USA), j’avais un emploi du temps plus appliqué : je savais que j’avais droit à pas mal de semaines de vacances mais que, pendant la semaine de mon retour, Il faudra que je sois prêt à figurer sur la feuille de match. Telles étaient les conditions préalables.

C’est la première fois que vous débutez un match en équipe de France avec Thomas Ramos. Qu’est-ce que cela change par rapport à votre association avec Romain Ntamack ?

 
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