Projets de minimaisons ou conteneurs pour loger les sans-abri au Québec

Projets de minimaisons ou conteneurs pour loger les sans-abri au Québec
Projets de minimaisons ou conteneurs pour loger les sans-abri au Québec

La Ville de Québec souhaite implanter cet été des projets pilotes si possible de minimaisons ou de conteneurs pour héberger des sans-abri à l’extérieur du centre-ville, sur un ou deux sites qui seront choisis par la Municipalité.

Cette solution est prévue dans le nouveau Plan d’action pour les sans-abri. « Le plus rapidement possible », dès cet été ou dans les mois à venir, nous visons la création d’un ou deux chantiers d’une dizaine de tiny house ou containers, habitables et isolés pour l’hiver, pour une ou deux personnes par personne. unité, a détaillé le maire de Québec, Bruno Marchand.

Déjà sur place

Plusieurs sites sont à l’étude, tous situés en périphérie, hors du centre-ville. Le « premier critère » pour leur implantation sera la présence déjà sur place de personnes en situation d’itinérance, a mentionné M. Marchand, en marge d’une conférence de presse au Piolet, un organisme de Loretteville qui vient en aide aux personnes en difficulté. La Ville investit 300 000 $ pour agrandir la cuisine qui sert de lieu de réinsertion sociale.

Il est possible que ces sites se retrouvent à proximité de quartiers résidentiels, indique M. Marchand. Elles seront imposées par la Ville sans possibilité de référendum, mais « cela ne veut pas dire que nous ne consulterons pas du tout ».

“Pas une injection”

“Ce ne sera pas un site de piqûre, c’est un endroit où les gens vivront”, a déclaré le maire, qui fait valoir que la réglementation municipale doit s’y appliquer. Il y aura un soutien des ressources de la santé, avec le partenaire du CIUSSS, pour aider les personnes hébergées à se remettre sur pied, puisqu’il s’agit d’un lieu d’hébergement de transition.

M. Marchand a convenu que les gens peuvent avoir des « peurs » et des « peurs ». « Notre travail consiste à trouver la bonne proposition de solution et dans le bon quartier. »

« Frapper un mur »

Pour David Boivin, directeur général de Piolet, cette solution est une bonne étape pour répondre à un besoin criant qu’il constate sur le terrain et pour lequel son organisation n’est pas en mesure d’offrir les services d’aide d’urgence nécessaires. Parce qu’il y a l’itinérance en périphérie et c’est cette clientèle qui est ciblée par les projets pilotes et non pour déplacer les personnes en situation d’itinérance qui se trouvent au centre-ville, a assuré Bruno Marchand.

« Il y a clairement 8 à 10 personnes sans abri chroniques dans la région. [de Loretteville] qui vient nous frapper. Ils s’installent dans les bois», témoigne David Boivin. « Dans deux ans, nous nous heurterons à un mur car il y a tellement de personnes dans le besoin. »

Le maire dit refuser de rester inactif face au phénomène qui prend de l’ampleur, notamment en pleine crise du logement.

Depuis 2017, le nombre de sans-abri a augmenté de 36 % au Québec et le dernier bilan, loin d’être à jour, se chiffre autour d’un millier.

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