11 ans de réclusion criminelle pour le viol d’une patiente endormie à l’hôpital Cochin

Faid Abdellah, 24 ans, a été condamné ce mardi à Paris à 11 ans de réclusion criminelle et d’interdiction définitive de territoire français pour le viol d’une femme endormie à l’hôpital Cochin en octobre 2022. Le tribunal correctionnel de Paris a été reconnu coupable de viol sur une personne personne vulnérable sous l’influence de drogues et d’alcool, ainsi que le vol et la fraude. Son nom sera inscrit au fichier des délinquants sexuels (FIJAIS).

Les faits se sont déroulés dans la nuit du 27 au 28 octobre 2022. La victime, âgée de 36 ans, a raconté à l’audience avoir consommé de l’alcool dans un bar parisien ce soir-là. Malaise à cause de l’alcool ingéré à jeun, elle chute et est transportée aux urgences de l’hôpital Cochin (Paris 14e), où elle s’endort dans un carton. Elle a été réveillée “à travers la douleur”. “J’ai regardé devant moi et là j’ai vu une scène d’horreur”a-t-elle déclaré, précisant qu’un homme avait “sa main et deux ou trois doigts enfouis profondément dans mon vagin et il bougeait d’avant en arrière extrêmement fort et rapidement”. L’agresseur a ensuite pris la fuite en s’emparant de la carte bancaire de la victime.

Mardi, au début de l’audience, l’huissier a présenté au tribunal les collants déchirés de la victime, avec un trou béant au niveau des parties intimes. Le ministère public avait requis une peine de 12 ans de réclusion criminelle ainsi qu’une interdiction définitive de territoire français et une inscription au FIJAIS. Les avocats de la partie civile ont plaidé pour une « réponse pénale ferme »
parement « l’impact dévastateur de ce crime » sur la victime.
« Nous exigeons une compensation pour elle, mais aussi pour toutes les femmes qui ont vu leur vie détruite par des prédateurs »a insisté Me Laura Abecassis.

Quatre OQTF depuis 2019

Faid Abdellah, lors de son interrogatoire mardi matin, a multiplié les déclarations contradictoires, oscillant entre “Je ne me souviens pas” et plusieurs versions des faits. En larmes, il a finalement demandé à garder le silence, répondant sporadiquement aux questions du tribunal. La présidente du tribunal, Sabine Raczy, a exprimé sa perplexité : « Qu’est-ce qui est vrai ? La première, la deuxième, la troisième ou la quatrième version ?. L’accusé a répondu que « la vraie version est celle que j’ai racontée devant le juge d’instruction, la dernière »tout en admettant que non “Ayez le courage de répéter”.

L’accusé a d’abord nié les faits lors de l’enquête avant de les admettre à la fin de l’enquête. Il a expliqué qu’il avait consommé « cocaïne et cannabis » et a violé la victime en pensant
“qu’il a aimé ça” et qu’elle « avait l’air heureux » et “D’accord”. “Si elle avait crié, j’aurais arrêté”a-t-il ajouté devant le tribunal. Faid Abdellah, qui faisait l’objet de quatre ordonnances d’interdiction de quitter le territoire français (OQTF) depuis 2019, avait déjà été condamné en 2021 à un an de prison pour vol avec violence.

 
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