CRITIQUE – Trois crimes sont commis dans les lieux célestes. Le policier qui mène l’enquête est étroitement concerné par ces assassinats. L’auteur à succès, maître de l’illusion, a encore frappé.
Le nouveau titre de Michel Bussi s’inspire d’un poème d’Aimé Césaire, Nouvelle bonté: “Il n’est pas question de livrer le monde aux assassins de l’aube.” Cependant, le décor n’est pas la Martinique où Césaire fut maire de Fort-de-France pendant plus d’un demi-siècle, mais sa voisine, la Guadeloupe.
Premières pages : dimanche 7 avril 2024, Jacob Santamaria, magnat de l’immobilier, l’une des personnes les plus riches des Antilles, 60 ans, est retrouvé assassiné à l’aube, un harpon plongeur planté dans la poitrine. Il en sera de même pour Audrey Colombel, une jeune aventurière, et Chaïma Sadji, une fêtarde de 27 ans, qui attend son amant contacté sur le site Badoo ; on les retrouvera dans des lieux paradisiaques de l’île – une cascade, une mangrove et une plage de rêve. A chaque fois, le crime s’accompagne d’une mise en scène, d’un rituel. Ainsi le lourd corps de Jacob Santamaria fut soulevé et monté au sommet des marches des esclaves, lieu de mémoire, avec une carte : « Anatole…
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