Fiscalité municipale –
Orbe ne taxera pas davantage les propriétaires
La Municipalité envisageait d’augmenter sa taxe foncière. Le conseil municipal n’a pas voulu en entendre parler.
Publié aujourd’hui à 8h30
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En décembre, le conseil municipal d’Orbe examinera le budget pour l’année à venir. Jeudi dernier, la syndicaliste Mary-Claude Chevalier a annoncé la couleur : l’exercice sera assez périlleux, marqué par des charges de péréquation s’élevant à 2 millions de francs. « La municipalité a travaillé en étroite collaboration avec les chefs de service pour réduire les coûts. »
Dans ce climat qui appelle à la prudence, l’Exécutif tablait sur une révision de son décret fiscal pour les deux prochaines années et, plus précisément, sur une hausse de 1‰ à 1,25‰. Le résultat est un gain annuel estimé à 400’000 francs par an.
Correspondance gauche-droite
La proposition a été divisée même au sein de la Commission des Finances, une majorité appelant à son rejet, tandis que les membres minoritaires ont plaidé pour le oui. Dans les rangs du Conseil, cette augmentation marque le début d’un match gauche-droite. « Comment notre municipalité rattrapera-t-elle ses investissements sans ressources supplémentaires ? Je fais partie des privilégiés qui paieront, mais j’accepte de soutenir notre Commune », a d’emblée réagi Agnès Pache.
L’argument du socialiste a fait sourciller l’élu de l’Union libre, Thierry Rolli. «On a l’impression qu’en Suisse, les propriétaires sont riches. Dans bien des cas, il s’agit de personnes qui ont épargné une bonne partie de leur vie pour acheter une propriété. Ils étaient imposés sur la fortune, sur la valeur locative, via l’impôt foncier… » Pour la gauche, Orbe se montre indulgent en matière d’impôt foncier : selon les calculs de la Direction des Finances communales au sein de la Direction générale des affaires institutionnelles et communales, la moyenne des terrains le taux est de 1,2‰ dans le canton. Pour la droite, un oui aurait propulsé la Cité aux Deux Poissons en tête du classement. En fin de compte, une petite majorité du Conseil a préféré le statu quo.
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David Génillard est journaliste à la rubrique Vaud & Régions depuis 2007. Basé à Yverdon depuis 2023, il couvre principalement l’actualité du Nord vaudois. En 2021, il participe également au lancement de l’hebdomadaire Riviera-Chablais Votre Région, partenaire 24h/24.Plus d’informations
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