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Editorial Châteaubriant
Publié le
6 novembre 2024 à 17h06
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Un homme était condamné Jeudi 17 octobre 2024 par tribunal correctionnel Nantes (Loire-Atlantique) pour « destruction du bien d’autrui » après avoir mettre le feu à la poussette de sont ex-compagnonsdans son garage Héricalors que celui-ci était “enceinte de huit mois et demi”. Mais pourquoi a-t-il commis un tel acte ?
Loire-Atlantique : un couple bien connu de la justice
Pour ces actes, il a reçu huit mois de prison. Déjà condamné 21 foiscet homme de 43 ans va désormais devoir convaincre un juge de l’application des peines (JAP) qu’il peut purger cette peine sous une forme alternative à la détention. On lui a aussi fait interdiction de recontacter la victime et comparaître à son domicile pendant trois ans. Ce sera enfin interdit de porter des armes durant la même période.
Le tribunal n’a cependant pas peines de prison non révoquées de précédentes condamnations avec sursis qui planaient au-dessus de la tête du prévenu et ne lui enlevaient pas sa autorité parentale sur ses enfants âgés de 3 et 8 ans. Il était également libéré pour « violences habituelles » dont la plaignante affirme néanmoins avoir été victime entre 2015 et 2021, lorsque le couple vivait ensemble à Guémené-Penfao and Héric. Il encourt une peine maximale de « 10 ans d’emprisonnement » pour ces actes.
Violences au sein du couple
Le magistrat a résumé cette procédure en affirmant que le couple qu’il formait avec la plaignante avait « un mode de fonctionnement » fondé sur la « violences psychologiques réciproques ». La jeune femme de 32 ans a par exemple certifié avoir été victime de violence physique lors d’une visite à prison au sein de l’Unité de Vie Familiale (UVF).
Il n’y a “jamais eu de violences en détention” car “sinon, les autorisations de visite auraient été suspendues”, a confirmé l’homme lors de son procès. C’est aussi lui qui a « décidé de partir » et a mis un terme à tout cela. « relation toxique ».
S’il est « revenu » plus tard, c’est parce que c’était « compliqué » et il « cédé aux menaces » de son ex-compagne. C’est finalement la plainte déposée le 18 septembre 2023 par ces dernières qui a mis un terme « définitif » à leur relation.
Une demande en mariage malgré les violences
Ce jour-là, la plaignante a assuré aux gendarmes qu’elle avait été “giflé” La veille, « saisie à la gorge » et « plaquée contre le mur » après avoir « refusé » que son compagnon prenne une photo de leur fils. Elle avait aussi reçu « un coup de poing dans la mâchoire. Elle a également déclaré à la police que son ex-compagnon l’a insulté régulièrement.
Mais le prévenu a une toute autre version des faits : le plaignant a en réalité fait une “attaque hystérique” après que son ex-compagne « soit venue chercher » sa fille de 16 ans chez eux.
Le président du tribunal a également noté que le plaignant avait organisé « une petite fête » au sortie de prison de son compagnon, au cours de laquelle elle l’a eu « proposé de se marier » malgré les prétendues « violences » survenues à l’UVF… mais qu’il avait « refusé » et avait plutôt « essayé » acheter des stupéfiants à sa sortie de détention.
Elle l’avait donc “très mal vécu”, car “elle attendait ça depuis quatre ans”. Il « restait toujours » au domicile conjugal mais les choses s’étaient « très souvent heurtées » entre eux. “J’étais son punching-ball, son bouc émissaire”a-t-elle résumé à la police.
Il met le feu à la poussette de sa compagne enceinte
C’est dans le même contexte que se sont produits les attentats du 28 mai 2021. « dommage » à la poussetteaprès le plaignant ” enceinte de huit mois et demi » a invité son compagnon à « se taire ». Il aurait alors “brûlé le ventre” et il aurait donné des « gifles en face. » “Tellement en colère”, avait-il « mettre le feu » à la poussette du bébé l’enfant à naître qu’elle « venait d’acheter ».
«J’ai mis une cigarette dans la poussette, mais il n’y avait pas flammesil n’a pas pris feu », a relativisé l’accusé devant le tribunal. Le président du tribunal correctionnel lui a répondu. “Ça tue, tire. Il y avait encore dans la maison une femme enceinte de vos œuvres. »
Elle « a dépensé l’argent de la Caf en drogue »
Pour le reste, l’accusé n’a rien reconnu d’autre : le rayures de son ex-partenaire pourrait provenir de leur « discussions » et son ex-compagne « avait déjà envie de se jeter dans les escaliers » pour avoir blessures.
LE témoignages de voisins de la jeune femme n’avait pas penché en sa faveur : elle “criait seule” dans la maison quand il était absent et ils “criaient ensemble” quand il était présent. Depuis, l’homme est retourné vivre avec son père à Blain.
Ce dernier a également certifié gendarmes de Nort-sur-Erdre que son fils n’a « jamais » été violent « avec les femmes » et qu’il « se demandait » d’ailleurs « ce qu’il faisait avec ce fille un peu folle ». Elle “J’ai dépensé l’argent de la Caf en drogue”» ajouta son fils. Son ex-belle-fille avait également reconnu avoir « fait beaucoup de choses ». garde à vue » avec son ex-partenaire alors que c’était un « amour fou » entre eux.
Relâché pour les violences, condamné pour les dégâts
Cette mère de quatre enfants était absent à l’audience parce qu’elle “n’était absolument pas capable” de se confronter à son ex-compagne, dont elle a toujours ” peur “selon son avocate Me Delphine Branquet. Elle a également eu « un parcours de vie particulièrement difficile et chaotique » dans un famille où la violence était « légion ».
Alors elle a demandé 6 000 € de dommages et intérêts personnellement, 1 000 € pour chacun de leurs deux enfants et enfin 1 000 € supplémentaires pour ses honoraires d’avocat.
Me Hugo Tran, l’avocat du prévenu, « ne croyait pas à la théorie de la victime parfaite d’un pervers narcissique et manipulateur »parce que la plaignante n’est « absolument pas stable et fiable » et que son client n’est pas « le méchant loup-garou de l’histoire ».
Le tribunal correctionnel de Nantes l’a finalement entendu en détendre l’homme pour « violence » dont il était accusé, mais condamné pour ses « dégradations » de la poussette.
GF (PressPepper)
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