« Grandir, c’est accepter que certains rêves ne s’épanouissent jamais. »
Savez-vous qui a dit ça ? C’est moi, là… J’ai écrit cette phrase pendant les vacances, je me suis dit que je commencerais ma chronique par ça !
Et c’est ça le problème des vacances, ça laisse trop de temps à la rêverie et puis on pense que les idées qu’on a eu sont bonnes… Je suis sûr que le système électoral américain, la pizza à l’ananas et Pascal Praud sont nés un jour férié.
Par contre, ce que j’aime faire quand j’ai du temps libre, c’est jouer au tennis de table… Car oui, malgré mon image de jeune étalon viril… Je suis un ancien pongiste !
Et à haut niveau, je m’entraînais tous les jours et mon meilleur classement était 17ème meilleur joueur suisse… ouais, c’est choquant… enfin c’était chez les moins de 15 ans… Là, ce qui est choquant, c’est de savoir qu’en Suisse, 17 adolescents sous le 15 ans jouent au tennis de table tous les jours… démontrant que la solitude des jeunes ne finit pas dans une serviette en papier.
Et au sommet de ma carrière, donc vers 13 ans et demi, ce qui devait arriver est arrivé… vous savez, les ligaments croisés, fin de ma carrière de pongiste mais pas de la passion.
D’ailleurs vous l’aurez remarqué, si vous m’avez écouté, je dis tennis de table et non ping-pong, car je trouve le terme « ping-pong » assez réducteur… c’est quand même le seul sport dont le nom vient du bruit que l’on entend faites en le pratiquant… Si vous jouez au tennis, vous dites « je fais du tennis », pas « je fais « LA CHATTE QU’IL A, LA CHAAAATTE » ». Oui, donc cette vanne ne fonctionne que si vous connaissez Benoît Paire, sinon c’est embêtant…
Bref, à la Toussaint, j’ai regardé le tennis de table et j’ai vu le fameux point de l’année entre les frères Lebrun et je me suis dit « si je m’y remets sérieusement… il y aura peut-être de la moyenne dans 1 an je je vais les écraser… »
Et finalement, j’y ai bien réfléchi, j’avais le temps, et je ne voulais plus que mon métier soit celui de « pongiste »…
Bonne ou mauvaise situation, je ne sais pas, mais nom dégoûtant, certes !
Je ne veux plus devenir joueur de tennis de table pour une raison très simple : je me soucie trop de ma vie sexuelle…
Non mais il faut dire quoi, le tennis de table est le sport le moins sexy, avez-vous déjà vu un calendrier de joueurs de tennis de table nus, surtout pas : gardez vos vêtements et votre manque de charisme, on veut voir le moindre d’entre eux possible !
C’est pour ça que c’est un sport qui va vite, quand on est concentré sur un ballon de 4 cm on n’a pas le temps de voir le physique des joueurs !
Et c’est pour la raison inverse que nous allons demander à Léon Marchand de faire désormais 18 traversées du bassin olympique : on s’en fout de la météo, finalement vas-y moins vite Léon, on se verra plus longtemps !
Alors qu’un pongiste… ça n’a jamais attiré personne !
Ah mais personnellement, jamais une femme ne m’a murmuré à l’oreille : « emmène-moi sur le net, sale pongiste ! »
La chose la plus chaude que j’ai faite en 10 ans d’entraînement au ping-pong… ce sont les « spins », mais c’est tout !
Non mais le ping c’est pas sexy, regarde les frères Lebrun, je les adore mais tu veux pas les appeler pour tourner un porno, tu veux les appeler pour réparer ta borne wifi et surtout ça ne capte pas hors de contrôle.
La suite à écouter et découvrir en vidéo…